La chanson du mal-aimé, Apollinaire, 1913
Commentaire de texte : La chanson du mal-aimé, Apollinaire, 1913. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hhhhhhiba • 31 Décembre 2023 • Commentaire de texte • 1 362 Mots (6 Pages) • 219 Vues
La chanson du mal-aimé, Apollinaire, 1913
Bon courage pour le bac de français, j’espère que ce document va vous aider ! Bonnes révisions:)
Intro : C’est le poème le plus long du recueil Alcools (1913): 59 quintiles d’octosyllabes. Le titre de ce poème est ambiguë et original car la chanson du mal aimé est un néologisme construit à partir du bien aimé. Ce poème évoque le chagrin d’amour consécutif à la rupture avec la gouvernante Annie Pleyden rencontré en Rhénanie, en Allemagne, et avec qui il essaie de renouer par 2 fois en la suivant à Londres. Ce long poème renferme plsuieurs poèmes : le principal est écrit en italique et 3 autres poèmes enchassé sont rédigés en caractères romains. Il élabora ce poème entre 1903 et 1908 et il a failli se retrouver en tête du recueil. Le mal aimé est une figure poétique héritée des poètes modits du 19e siècle et de François Vuillon (15e siècle). Il s’agit d’un long poème narratif et lyrique qui évoque le 1er échec sentimental du poète . Il débute à Londres et se termine à Paris : la ville adorée d’Apollinaire. Ces 5 strophes en particuliers vont clore le poème en narrant l’errance urbaine et sentimentale du mal-aimé qui y affirmera en outre son identité de poète.
Dans quelle mesure cet extrait montre-t-il la modernité poétique d’Apollinaire ?
STROPHE 1 ET 2 : L’errance mélancolique dans Paris
STROPHES 3 ET 4 : L’energie des nuits parisiennes
STROPHE 5 : Les pouvoirs de la création poétique
STROPHE 1 :
Vers 1
-parralèlle entre la lyre et le soleil
-mise en valeur de « lyre » à la fin du vers : insistance et cela ancre le poème dans le registre lyrique. Fais référence à Orphée et donc l’ancre dans la usicalité et la magie/mythologie
- « ardente » : méthaphore insistante → mise en place du theme de la brulure/souffrance
Vers 2 :
-Brule : à force de jouer de la lyre → souffrance
-« mes doigts » : méthonymie : ses mains le caractéristiquent, il est donc centré sur la création artistique. La création poétique est double : elle rend le monde beau mais c’est aussi une source de douleur
Vers 3 :
- Lyre rime avec délire : c’est peut etre l’ivresse. On invoque aussi implicitement la présence de Dionysos.
- « Triste et mélodieux » : oxymore : cela nous rappelle les 2 cotés de la création poétique expliqué precedemment.
Vers 4 :
- « Je » : apparition explicite du poète : c’est pour évoquer Paris comme une consolation →présentation positive de Paris : elle est en fin de vers et donc mis en valeur, beau adjectif valorisant/mélioratif, avec « mon » nous avons presque presque une humanisation de la ville c’est comme ci il remplaçait l’etre aimé par Paris. C’est désormais son comagnon d’érrance.
Vers 5 :
- Paris le console donc il ne se suicide pas.
STROPHE 2 : début des déambulations du poètes à Paris
Vers 1 :
- « s’éternisent » « les » : présent de vérité général : on a l’idée que le temps est long, le sentiment d’une temporalité qui s’étire. Sentiment de tristesse
- « orgue de barbarie » « cours grises » « fleurs...penchent » : Images monotones qui connotent tristesse et la mélancolie.
Vers 4 et 5 :
- Comparaison : mélange du minéral et le végétal (vivant, non-vivant), ce qui crée une conotation déprciative
- Mise en avant du verbe « pencher » étant donnée qu’il est au début du vers : insistance sur les fleurs presque mortes. Ces conotations négatives attestent la tristesse du poète. Nous avons ici un paysage état d’ame, c’est-à-dire que le décord reflete ce que le poète ressent.
- assonances en « i » dans toute la strophe : sucite la monotomie, le i dela tristesse et de qql qui songlote. On a une harmonie entre ce qui est écrit et ce que ça signifie : la tristesse se retrouve dans les mots utiliser
STROPHE 3 :
Vers 1 :
- « juin » (v.1), « dimanche » (v.6) et « soir » (v.11) : adverbe temporels qui attestent la forte importance de la thématique du temps chez apopo
- « ivre » « gin » : évocation de l’alcool qui renvoient au titre
- »soir de paris » : mythonimie : il ne s’agit pas de Paris mais des parisiens qui font la fete
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