Texte bac la chanson du mal-aimé Apollinaris
Commentaire de texte : Texte bac la chanson du mal-aimé Apollinaris. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar topemi • 24 Mars 2019 • Commentaire de texte • 1 214 Mots (5 Pages) • 792 Vues
Texte 1 « La chanson du Mal-Aimé »
SITUATION :
- Wilhem Apollinaris de KOSTROWITSKY (25 août 1880 à Rome). Mort en nov. 1918 de la grippe espagnole.
- Père aristocrate italien abandonne sa famille.
- AP. : excellent élève, grand lecteur : il stoppe ses études en terminale. A Paris, il fait pls activités : rédac d’articles, employé de banque.
1904 : rencontre avec Pablo Picasso (un ami)
2 évènements dans sa vie :
-1ère GM : gazé et éclat d’obus, il subit une trépanation.
- Les femmes (Louise de Coligny-Chatillon en 1914, Marie Laurecin 1907-1912 ; Annie Playden 1901-1903). => amour malheureux.
Inspiration de son voyage en Rhénanie (en Allemagne) pour ce poème.
Publié dans Alcools en 1913. Il n’y a pas de ponctuation.
LECTURE + VOC :
V.11 : « gin » = eau-de-vie fabriquée à base de grains fermentés et aromatisés avec des baies de genièvre.
PBL :
Pour quelles raisons peut-on dire que le décor parisien est une source d’inspiration permettant à AP. de nous proposer une méditation sur son activité poétique ?
I) Promenade errante d’AP. dans le Paris du début du XXe siècle.
A/ Une succession de tableaux pittoresque. pittoresque : qui peut être peint.
- Les « cours » (v.8) => cours d’immeuble populaire à Paris. V.8 : « grises » =>souligne la dimension mélancolique. Orgue de barberie : instrument de musique ambulant inventer par Barberie.
V.7 : des musiciens jouent de l’orgue de barberie => musique triste : « sanglotent ». Les fleurs (v.9) qui est le seul évènement végétal dans Paris.
- Le Paris des boulevards et de la fête.
Paris des restos, cafés et noctambules : « les cafés gonflés de fumés » (v.16). L’animat° est assurée par les « tziganes » (v.17). Les soirées sont bien arrosées (v.11).
- Les marques de la modernité :
« les tramway »(v.13), nouvelles inventions à l’électricité. « les siffons » (v.18), invention de 1862.
Siffons : cylindre de boissons sous pression.
B/ Un environnement coloré et sonore.
- Les couleurs- lignes
Couleurs contrastées : « vive » (v.1) et terne (v.8).
« lumière du jour » (v.1) suivie d’une « lumière artificielle » (v.12)
v.13 : phare des trains et v.10 : référence à Robert Delaunay.
- Sons
Bruit de crachotement des sifflons dans les cafés (v.18). Bruit strident des tramways. Orgues de barberie (v.7-8) et chant des tziganes (v.16-18).
BILAN : AP. nous propose des éléments du Folklore parisiens mais il expose aussi différentes facettes de sa personnalité.
II) L’évolution de l’atmosphère ambiante.
A/ Le désespoir du poète.
- La déception amoureuse.
Exprimée avec amertume : « mal-aimé » (v.24) => écho au titre du poème.
« sirène » (v.25) => image de la femme perfide et trompeuse.
Image de la « murène » (v.23) : AP. fait référence à Tibère qui jetait ses esclaves dans un bassin à murènes (poisson carnivore).
Analogie entre la murène et Annie Playden, qui a provoqué une profonde blessure d’amour chez AP.
AP. songe à se suicider v.5
Fin du 4ème quintile : nouvel élancement de la douleur amoureuse, retour offensif du désespoir v.20
- La solitude
v.20 : apostrophe adressée à Annie.
Ton pathétique : situation douloureuse du « mal-aimé » qui monologue, soliloque.
Promenade d’une quête sans but => v.4 + sentiment d’ennui d’AP. v.6
Le désespoir est atténué par…
B/ … Le charme mélancolique de Paris
Paris exerce sur le poète un attrait qui lui fait garder le goût de vivre. Lien sentimental : « mon » (valeur affective) + adj évaluatif « beau ».
- Un environnement urbain miroir de l’état d’âme du poète.
Couleur « grise » des « cours » (v.8) => nostalgie d’AP.
Les sanglots mélancoliques des « orgues de B. » personnifiés v.8 font échos aux « complaintes » amoureuses d’AP. v.22.
v.9-10 : fleurs qui penchent = poète sous le poids du chagrin.
Orchestre tzigane qui joue des mélodies d’amour v.16-17 => cri d’amour d’AP. (v.20), c’est une écholalie « toi, toi » (répétition d’un même mot ou syllabe).
- Paris en juin : lieu d’une création poétique d’abord difficile. (v.1-2)
La poésie est une souffrance pour AP.
« soleil » et « lyre » : métaphore de l’inspiration poétique .
Le doigts d’AP. semblent « endoloris » par la douleur amoureuse. Il n’est pas en état (psychologiquement) d’écrire => Page blanche. Mais il fait face, comme le montre…
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