La Peau de chagrin, extrait 3, La mort de Raphaël; analyse linéaire
Analyse sectorielle : La Peau de chagrin, extrait 3, La mort de Raphaël; analyse linéaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar annecharlotte09 • 14 Avril 2023 • Analyse sectorielle • 676 Mots (3 Pages) • 1 138 Vues
La Peau de chagrin, extrait 3, La mort de Raphaël :
Mouvements :
1er mouvement : “Raphaël tira de dessous son chevet…” -> “dont elle ferma la porte.” : la révélation des pouvoirs de la Peau
2e mouvement : “- Pauline ! Pauline !...” -> “et voulut le prendre dans ses bras.” : la tentative de suicide désespérée de Pauline
3e mouvement : “Le moribond chercha des paroles…” -> “ne l’avais-je pas prédit ?” : la mort de Raphaël
Mouvement 1 :
Champs lexicaux à mettre en opposition :
Celui de la lumière “lueur”, “lampe”, “éclairée” mais cette lumière est faiblarde “vacillante” -> elle représente les derniers instants de la vie de Raphaël.
Celui de la noirceur, de la folie, de la mort : “mourir”, “folie”, “terreur” qui représente la noir qui vient éteindre les dernières étincelles de vie de Raphaël.
“la Peau de chagrin : fragile et petit comme une feuille de pervenche”//”Pauline, belle image de ma belle vie” -> contraste entre la Peau, fragile, synonyme de mort et Pauline, son amour, qu’il considère comme le beau souvenir de sa vie. De plus, on retrouve le son [po] dans “Peau” et dans “Pauline”.
Comparaison “fragile et petit comme la feuille d’une pervenche” -> la Peau est devenue si fragile qu’elle n’est pas comparée à la fleur mais à la feuille de cette fleur. Il n’en reste donc pratiquement plus rien.
“Ceci est un talisman… et représente ma vie” -> montre l’importance de la Peau dans la vie de Raphaël, elle est le centre de celle-ci et dépend d’elle.
“Si tu me regardes encore, je vais mourir” -> proposition subordonnée circonstancielle de condition -> marque les conditions de vie de Raphaël.
“en la voyant belle de terreur et d’amour” : double antithèse : Pauline est à la fois objet de désir et de peur pour Raphaël car elle peut causer sa mort.
“la Peau en se contractant, lui chatouillait la main” -> personnification -> c’est l’énergie magique dégagée par la peau qui lui chatouille la main.
Mouvement 2 :
“moribond” : terme appliqué à Raphaël montrant qu’il a déjà un pied dans la tombe. De plus, il n’est plus désigné par son prénom : il n’est déjà plus que l’ombre de lui-même.
“je t’aime, je t’adore, je te veux” -> gradation : le désir de Raphaël prend le dessus sur le reste. On remarque par ailleurs l’emploi de phrase exclamative. Raphaël, à l’agonie, se sert de la flamme de son désir pour puiser dans ses dernières forces et crier.
Champs lexicaux du corps et de la souffrance “sein”, “demi nue”, “s’étrangler”, “pleurs”, “yeux”, “visage” -> Pauline tente de mettre fin à ses jours pours sauver Raphaël (présence de la proposition subordonnées conjonctive circonstancielle de condition “Si je meurs ; il vivra”)
“lutte avec la mort” -> paradoxe entre la volonté de se suicider de Pauline
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