Knock ou le Triomphe de la médecine
Synthèse : Knock ou le Triomphe de la médecine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gisèle Casagranda • 25 Novembre 2024 • Synthèse • 350 Mots (2 Pages) • 21 Vues
Présentation :
Knock ou le Triomphe de la médecine est une pièce de théâtre de Jules Romains écrite en 1923, et mise en scène par Louis Jouvet qui incarnait également le personnage de Knock. C’est une satire de la médecine où l’on suit le personnage de Knock, un médecin aux grandes ambitions et à la formation douteuse qui remplace le Dr. Parpalaid dans la commune de Saint-Maurice, où la clientèle est assez faible. Mais Knock, en mettant en place un créneau de consultations gratuite, et en collaborant avec le pharmacien et en utilisant le tambour et l’instituteur de la ville pour diffuser ses idées, arrive à multiplier les consultations, dans lesquelles il fait croire systématiquement au patient qu’il est gravement malade et qu’il a besoin d’un traitement fastidieux. Quand le Dr. Parpalaid revient 3 mois plus tard, il est stupéfait par la réussite de Knock, allant jusqu’à l’accuser d’être un charlatan. Mais la manipulation et les ambitions de Knock atteignent son apogée, disant qu’il serait prêt à mettre tout le canton au lit et arrivant même à faire croire au Dr. Parpalaid qu’il est malade.
Impression de lecture :
J’ai bien aimé cette œuvre car, par sa longueur assez courte et son vocabulaire pas trop sophistiqué, elle est facile à comprendre et agréable à lire. L’intrigue rend l’œuvre original et la permet de se démarquer, car cette comédie met en scène une nouvelle vision de la satire de la médecine, plus moderne, qui est donc assez différente des autres satires de la médecine plus classique comme Le Malade Imaginaire.
Passage préféré :
Mon passage préféré est la scène VI de l’acte III, où l’on voie l’obsession de Knock pour la médecine et sa mégalomanie, il pense que son rôle est de mener les individus à l’existence médicale, qui ont donc grâce à lui un sens à leur vie, un sens médical. J’aime ce passage car on retrouve une vision presque dystopique de la médecine, qui contraste avec le reste de la pièce et des autres satires de la médecine, et donc qui permet de renouveler le genre en ouvrant la voie à des textes/thèmes plus variés.
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