Jena-Luc Lagarce, Juste la fin du monde
Commentaire de texte : Jena-Luc Lagarce, Juste la fin du monde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar printylle • 23 Juin 2023 • Commentaire de texte • 449 Mots (2 Pages) • 175 Vues
Scène 2 partie 2
Pour une mise en contexte Louis envisage son départ sans n’avoir toujours rien dévoiler sauf que Suzanne s’y oppose ce qui contrarie Antoine. Ce qui démarre une dispute. La scène 2 à étudier n’est que la suite de cette dispute qui s’envenime.
Quelle famille cette scène expose t-elle ?
1) Une dispute conjugale
2) Qui tourne en un affrontement familial
1) Tout d’abord, l’épouse tente d’apaisé les tentions. Les modalisateurs « un peu» «un peu» «juste» > sont employé pour essayer de ne pas déclencher une irruption de la part d’Antoine. Mais cette tentative à été en vain car elle s’y est prise maladroitement. On remarque que le discours de Catherine est en > chiasme abccba > qui révèle une parole inefficace fermé sur elle même. Catherine qui n’est pas apparenté par le lien de sang avec cette famille, n’arrive pas à atténué cette querelle familial.
Bien au contraire puisqu’elle déclenche l’irritation de son mari. Antoine rebondit sur le mot «brutal» > avec ce rebond Lagarce nous montre qu’une parole peut avoir plusieurs fonctions, unir, réconcilier mais aussi diviser comme il est question ici. La phrase négatif «non» suivi de la négation ne… pas > souligne l’opposition des individus, leur désaccord qui est source de conflit. Antoine par sa fragilité, un seul mot arrive à le faire se placer en position de victime. > témoigne l’opposition des pronoms personnels «vous/ moi»> il a l’impression qu’un procès est fait contre lui.
2) Le frère à son tour semble vouloir lui donner raison > redoublement adverbial de la négation > il joue le rôle de l’avocat. Sauf que tout comme sa belle-sœur il s’y prend maladroitement en reprenant le terme «brutal» qui est le chef d’accusation. Ce qui éveille une rivalité fraternelle > exclamation > frère se montre hostile face à cette intervention. Antoine persécuté et incompris revendique son amabilité > répétition de l’expression « je ne voulais rien faire de mal», face à cette famille où il se sent exclus > l’insistance sur le verbe «dire» > suggèrent sa difficulté à exprimer son intention.
Puis la détresse d’Antoine cède à la colère > la didascalie interne > indique un geste fraternelle de Louis qui a a été rejeté violemment par Antoine. Cette rage est ressenti avec > juxtaposition de proposition > qui rend la menace pressante.
Ainsi, ce mouvement s’achève avec la fuite de Louis sans n’avoir rien dit.
Pour conclure, expose une famille dysfonctionnelle où chacun est en crise à cause d’une communication déficiente. La rage d’Antoine ici mis en avant est la conséquence d’un difficile usage de la parole. Ainsi, par l’intervention de Louis on a constater qu’Antoine est le frère bouleversé pour cause il est mal-aimé.
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