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Illusion Comique, Corneille, analyse linéaire

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Par   •  2 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  1 147 Mots (5 Pages)  •  286 Vues

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Fiche illusion de Corneille

Illusion comique > corneille

Introduction : Pierre corneille aussi appelé « le grand corneille » ou « corneille l’ainée » est un dramaturge poète français du XVII. Il appartient au mouvement du classicisme et au baroque. Le classicisme repose sur 3 règles. Celles des 3 unités, correspondant à la bienséance et la vraisemblance.  Dans ce mouvement la raison l’emporte sur les sentiments et l’imagination où il faut rechercher l’universel plutôt que le particulier. Le baroque lui est en quelque sorte son opposé en effet il est hors règle (irrégulier), hors d’usage (insolite), hors saint amant de la norme (énorme, anormal) … L'illusion comique a été écrite en 1635. Cette tragi-comédie connaît un grand succès à cette époque mais ne respecte guère les règles du théâtre classique. L’extrait soumis à notre analyse se situe dans l’acte dans la scène 2 en réalité il la constitue presque entièrement. Nous rencontrons deux nouveaux personnages : Matamore, vantard et peureux qui surenchérit ses exploits, Clindor, ironique. Matamore se refuse à l’affrontement avec Adraste ce qui met en doute sa valeur guerrière et son amour. Il se présente comme un héros mais l’invraisemblance des exploits qu’il s’attribue la tourne en ridicule/comique. C’est un personnage héroï-comique issu de la commedia dell’arte. Tout en contant ses exploits, il ne peut affronter son rival.

        Nous pouvons dès lors nous demander en quoi ce personnage fait partie de l’illusion théâtrale

Analyse linéaire :

- dès le début mode impératif = matamore est le maitre, il se veut effrayant

- Point de suspension et vraie question ne laissent aucun doute : Clindor écoute pas son maitre

- répétition de conjonction de coordination et antithèse multiplient ses qualités : m est donc violence et douceur

- emploi de comparatif de supériorité Clindor flatte m par emploi mot déesses, sait qui va le lancer sur récit de ses exploits

- ingrédients du conte : verbe écoute à l’impératif, le verbe « conter », « en ce temps-là » : il était une fois et enfin temps du récit p. simple et imparfait

- courte tirade est à la fois une autocélébration et autoportrait : m est tout puissant, champ lexical (désordre, toute, étrange aventure, sous) maitrise à la fois dieux et nature

- emploi comparatif supériorité v 295, négation v 298 et répétition proposition « sans » participe autocélébration, maitrise éléments

- fait le jour et la huit, la lumière arrive à lui il est le dieu des dieux

- Clindor joue bien le faire valoir (clown blanc), en lui posant cette question il entre dans son jeu, lien étymologie in luderer illusion.

-Le pousse à compter ses soi-disant exploits amoureux, périphrase des « reines des clartés » flatteuse pour m car a séduit

- vers 305 matamore vaniteux (parbleu), négation et verbe oser permettent d’insister à nouveau sur toute puissance, tout le monde le craint mais il est aussi magnanime puisqu’il « la rendit au monde »

- « étrange aventure v 293 » est devenu « étrange accident », Clindor participe vrmt à affabulation de m « me revient en mémoire » aussi menteur que son maitre

- un ment pour flatter son maitre l’autre pour décrire qqch qu’il n’est pas

- ces quelques vers de Clindor amènent m sur ses exploits guerriers, lien fait grâce au terme courroux

- verbe « apaiser » fait suite « au courroux », c’est donc offensés qui viennent s’excuser auprès d’offenseur, fait peur

- termes mélioratifs (clémence, grand, courage), superlatif absolu et ton exclamatif sont clairement antiphrastiques : Clindor est ironique

- second tirade m fait le propre éloge de ses « vertus », éloge prend d’ailleurs des allures de dithyrambe (louange enthousiaste)

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