Fragment 35, les Caractère de la Bruyère, Livre XI, de l'Homme
Résumé : Fragment 35, les Caractère de la Bruyère, Livre XI, de l'Homme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nonodu35582 • 28 Février 2024 • Résumé • 404 Mots (2 Pages) • 139 Vues
Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle de La Bruyère, auteur classique, ont pour objectif de montrer les travers de l'homme pour les corriger tout en construisant le type humain idéal de l'Honnête Homme. L'ouvrage est constitué d'une série de remarques organisées en 16 livres qui seront complétés et développés au fil de la vie de l'auteur. Le livre XI intitulé « De l'Homme » participe au tableau que l'auteur consacre à la société française du XVIIème siècle telle qu’on le voit à Paris et à Versailles. Grâce à ses propres observations, La Bruyère propose des maximes et des portraits de types sociaux montrant des vices très répandus. Dans la seconde moitié du siècle, le portrait devient un genre littéraire à la mode. Le portrait étudié est un dialogue entre une hypocondriaque et un dieu de la médecine plein de bon sens qui tente de répondre à Irène et à ses nombreuses inquiétudes concernant son état de santé. Le fragment 35 joue du décalage burlesque entre le ton familier d'une banale consultation médicale et la noblesse du sujet puisque Irène, dans un temple de la Grèce antique, discute avec un dieu
Grace à l’énumération de petits maux courants, La Bruyère montre Irène comme une personne hypocondriaque qui se plaint tout le temps de symptômes facile à soigner.
Son personnage a beaucoup de défauts.
Elle a une confiance aveugle en la médecine, et la croit capable de tout soigner, elle est incapable de rester calme, et se croit supérieur aux autres.
Ce texte explique qu’il faut accepter de ne plus être jeune et en bonne santé.
La médecine, même celle d’un dieu, ne peut pas tout soigner et tout « remettre à neuf » et que pour certains maux, le bon sens guide aussi bien qu’un médecin.
La Bruyère encourage le lecteur à réfléchir sur la condition humaine en reprenant le Carpe diem des Anciens.
Plutôt que de nous plaindre, prenons le temps de profiter de ce que chaque jour nous offre.
Vous avez certainement dans votre entourage une personne qui se plaint de ne plus être aussi jeune. Si ce que dit La Bruyère est encore valable aujourd’hui, c’est bien que la nature humaine n’a pas changé.
La Bruyère nous montre l’aspect intemporel de ces angoisses qui étaient vraies au XVIIème siècle et le sont encore aujourd’hui.
Ce portrait répond aux attentes des lecteurs mondains qui aimaient ces saynètes imaginées avec brio à la manière de Molière notamment dans Le malade Imaginaire.
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