Fiche de lecture « Petite chronique d’une famille d’accueil », Jean Cartry
Fiche de lecture : Fiche de lecture « Petite chronique d’une famille d’accueil », Jean Cartry. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Milie43 • 11 Avril 2024 • Fiche de lecture • 628 Mots (3 Pages) • 164 Vues
Emilie RATIEUVILLE
PROMO Y – ES
Septembre 2023
Livre de Jean Cartry
« Petite chronique d’une famille d’accueil »
Edition DUNOD, Paris
Année 1996
199 pages
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C’est Jean Cartry qui est narrateur de cette histoire. Lui et sa femme sont éducateurs spécialisées de métier depuis 30ans. Ils ont proposé une alternative expérimentale et sont devenus famille thérapeutique pendant plus de 20ans.
J’ai souhaité lire ce livre car j’étais intrigué par le fait d’accueillir dans son propre habitat, ses usagers dont on s’occupe au quotidien.
Qu’est ce que pouvait apporter une famille thérapeutique ? J’ai toujours pensé qu’une famille cadrant et aimante serait « sauveur », le bon traitement, la deuxième chance pour ces personnes.
Il a vécu chaque chronique écrite.
L’idée générale de ce livre est de retranscrire le quotidien d’une famille thérapeutique. Les deux éducateurs espèrent aider par un environnement structuré, cadrant avec affection ces enfants ayant des carences précoces.
Ils accueillent quatre enfants confiés par les juges spécialisé de 6 mois à 18 ans en plus de leur propre enfant.
« Petite chronique d’une famille d’accueil » est un titre factuel. Effectivement, c’est un recueil de moment du quotidien qui est figé par l’écrit. Ce sont des banalités que peuvent vivre chaque famille. Ce titre éveille la curiosité car l’ont souhaite savoir s’il y a une évolution dans le temps pour ses enfants.
Vont-ils mieux ? Est-ce que leur alternative fonctionne ? Il y a-t-il des dysfonctionnements ? Est-ce dont la solution miracle ? Est-ce que l’ont peut réparer ce qui est cassé ? J’étais en recherche de toutes ses réponses en livrant cet ouvrage.
Ce livre traite de l’éducatif, des valeurs de la famille, des enfants carencés, du quotidien, d’un cadre familial, de la réparation, des différences dans les éducations.
L’auteur souhaite démontrer qu’une famille thérapeutique ne remplace par les liens de parentés et les attentes que chaque enfant à envers son propre parent. Qu’un cadre structurant rassure puisqu’on s‘aperçoit qu’a chaque difficulté l’enfant et le jeune adulte revient vers cette famille thérapeutique.
L’auteur démontre également que leurs carences restent toujours existantes et leurs parcours de vie reste fragile (prison, adultère, violences…).
Cette famille thérapeutique leur permet un cadre de vie privilégié et une seconde chance mais il ne soigne pas les carences qui visiblement semble elles incurables.
« On ne s’habitue pas à vivre avec des enfants abandonniques » page 19
« Avec le merveilleux sourire de la réparation il offre à Sophie un bouquet de fleurs sèches où dominent…les immortelles » page 53
« Qui suis-je, je sers à quoi d’autre qu’à fliquer les mômes… » page 54
« Si l’éducateur oublie le geste primordial d’allumer un feu, il oublie tout, il oublie la vie. Et qu’être éducateur c’est d’abord accomplir les gestes du quotidien qui assurent la vie. » page 61
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