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Fiche de lecture "La culture de masse en France 1. 1860-1930"

Fiche : Fiche de lecture "La culture de masse en France 1. 1860-1930". Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2024  •  Fiche  •  1 248 Mots (5 Pages)  •  10 Vues

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Lorenzo LOLIVREL

Fiche de lecture

La culture de masse en France 1. 1860 - 1930

De 

Dominique Kalifa

        Je vais, dans ma fiche de lecture, tout d’abord présenter succinctement Dominique Kalifa, puis introduire l’ouvrage dont il est question dans cette fiche. Ensuite, je vais m’attarder sur les problématiques soulevées dans l’ouvrage et sur certains points qui me semblent clés. Enfin, j’apporterai mon appréciation personnelle sur l’ensemble du livre.

Dominique Kalifa est un enseignant-chercheur et historien français, né à Vichy en 1957 et décédé en 2020 à Brugheas. Titulaire d’une chaire d’histoire contemporaine à l’Université Panthéon-Sorbonne, il a, durant sa carrière, été spécialiste de nombreux sujets très éclectiques, qu’il s’agisse de l’histoire du crime, des marginalités, et des représentations de la criminalité de la seconde partie du XIXe siècle au début du XXe siècle, ou encore de l’image de Fantômas.

Son ouvrage « La culture de masse en France 1. 1860 - 1930 » est publié en 2001 chez La Découverte dans la collection Repères et est composé de 122 pages.  

L’ouvrage a pour but de balayer l’évolution de la culture de masse de la seconde moitié du XIXe siècle jusqu’au premier tiers du XXe siècle. Pour ce faire, Dominique Kalifa divise son ouvrage en 6 points principaux, chacun divisé en sous-parties entrant plus précisément dans le détail.  

La bibliographie de cet ouvrage est très conséquente, je ne pourrais pas ici en faire la liste complète. Cependant, tous les ouvrages sont classés par catégorie.

Par ordre de classement du livre de Dominique Kalifa :

- Synthèse, ouvrages généraux ou perspective critique  

- Alphabétisation, enseignement  

- Foules, masses  

- Presse et journalisme  

- Édition, livre et lecture populaires  

- Loisirs, spectacles, divertissements  

- Images et photographie  

- Cinéma  

- Publicité  

- Radio, années trente et Front populaire  

Le livre débute par des remerciements, suivis d’un message expliquant le logo figurant au dos de la couverture. L’objet de ce dernier est d’informer et de mettre en garde contre le danger que représente le photocopillage[1], une menace pour les œuvres littéraires, notamment celles des domaines des sciences humaines et sociales. En effet, c’est une pratique illégale, mais pourtant très répandue dans les milieux universitaires, selon l’auteur. Il est cependant important de remettre cette affirmation dans le contexte de 2001.

S’ensuit l’introduction. Dans celle-ci, l’auteur définit ce qu’est la culture de masse. Pour ce faire, il fait appel à l’école de Francfort en invoquant Adorno et Horkheimer. Cependant, sa vision est moins pessimiste que la leur. En effet, Kalifa nuance leurs propos en incluant des analyses plus récentes qui insistent sur l’éclectisme des usages et de la réception de la culture dite de masse par le public. Le public n’est pas un ensemble homogène mais plutôt hétérogène, qui n’est pas nécessairement soumis aux dictats de la culture de masse.  

Dans un second temps, Dominique Kalifa met l’accent sur comment la culture de masse a changé la société, dans les interactions entre les individus et la façon dont le temps libre a pris une importance particulière dans ce contexte, avec la réduction du temps de travail et l’augmentation des salaires des classes populaires. Un questionnement est également posé sur le rôle de la culture de masse et son impact sur l’opinion publique. L’approche que va adopter Kalifa dans cet ouvrage est multidimensionnelle, comme l’indiquent les catégories d’ouvrages bibliographiques présentes en bas de la première page de ce compte rendu de lecture. Une approche qui semble être extrêmement fastidieuse et longue, et pourtant l’ouvrage ne fait que 122 pages.

Comme Kalifa l’a indiqué dans son introduction, le livre a pour point de départ les mutations profondes qu’ont subies les objets culturels que sont les livres et les journaux des la fin du XIXe siècle. L’évolution des méthodes d’impression a intrinsèquement changé la face des médias imprimés. Le premier exemple donné est celui des quotidiens : ils se sont détachés de la politique et se sont concentrés sur les faits divers. L’objectif étant d’être divertissant afin d’étendre la plage de lecteurs. Le Petit Journal en est le principal instigateur. Le fait divers est utilisé pour montrer et raconter le monde. L’affaire Jean-Baptiste Troppmann a drastiquement fait augmenter les ventes et permis au journal d’atteindre les 467 000 exemplaires écoulés (contre 259 000 quatre ans plus tôt).  

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