Explication linéaire fichée Le pont mirabeau
Commentaire de texte : Explication linéaire fichée Le pont mirabeau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Plummm • 21 Juin 2023 • Commentaire de texte • 534 Mots (3 Pages) • 189 Vues
MOUVEMENT 1 : LE PONT DU SOUVENIR
Métaphore liquide le temps s’écoule
L’allitération des consonnes liquides « l » : « le », « coule » et « la ».
Déterminant possessif de 1ère personne du pluriel « nos », qui montre que le poète s’adresse à Marie + évoque souvenirs
Imparfait le poète a plongé dans le souvenir de ses amours,
Antithèse résume l’histoire entre la joie et la peine qui parcours tout le vers.
Les v5 v6 distique du refrain, qui revient après chaque quatrain comme dans une chanson. Ce refrain mélancolique marqué par les indications de temps (« la nuit » et « l’heure », v. 5 ; « les jours », v. 6) multiplie les antithèses : aller (« s’en vont », v. 6) /venir (« Vienne », v. 5) ; « la nuit », v. 5/ « Les jours », v. 6 ; partir (« s’en vont ») /rester (« je demeure », v. 6). Tout cela met en évidence l’écoulement du temps qui emporte tout sur son passage, et que le « je » qui demeure, c’est la solitude, le « je » du souvenir vivant mais triste de ce qui a disparu, l’amour que le temps a détruit.
MOUVEMENT 2 : LE PONT DES AMOURS
Mais après l’évocation de son amour au vers 4, le poète montre que ce souvenir est vivant.
Présent
L’impératif comme si elle était ‘‘présente’’, il la supplie de ne pas s’en aller. Le verbe « rester » fait écho à son synonyme le verbe « demeurer » vers 6, comme pour conjurer sa solitude.
Une double répétition forme un pont qui enjambe le verbe « rester », comme pour montrer que les amants sont de nouveau réunis été heureux,
Métaphore du « pont de nos bras » new pont, le pont des amours retrouvées.
Or, sous ce pont, ce n’est plus la Seine qui coule ; c’est les passants, désignés par la métonymie des regards, au milieu desquels le couple est comme seul au monde.
Le refrain ramène à la réalité
MOUVEMENT 3 : LA MORT DE L’AMOUR
Comparaison dont on peut faire une double lecture :
« Courante » montre la fugacité de l’amour, renforcé par l’anaphore de l’amour
o Et cette eau courante, qui précipite et emporte l’amour avec elle, forme une antithèse opposée à la lenteur de la vie
o Paronomase entre la proposition v. 15 « la vie est lente » et l’adjectif « violente »
Registre réaliste. Si Apollinaire dit « eau courante » c’est pour marquer la banalité, de la vie (ce qui est courant est commun, contrairement à l’amour)
MOUVEMENT 4 : LA MORT DU SOUVENIR
Parallélisme (d’abord « les jours, puis « les semaines », +en+ grand). Étirement du temps
L’anaphore de la conjonction de coordination : sujet de reviens, fatalité. Là où le temps passe, plus rien ne revient. Il faut
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