Explication Linéaire Vénus Anadyomène | Arthur Rimbaud

Vénus Anadyomène

[pic 1]

Arthur Rimbaud

Anadyomène = Qui sort de l’eau

Vénus représente un idéal de beauté

Peinture de Botticelli :

Venus est la déesse de la beauté et de l’amour.

Beaucoup de poèmes qui évoquaient la naissance de Vénus durant la Renaissance.

Arthur Rimbaud est l’un des poètes maudits. [pic 2]

Le poème a été écrit en 1870 et paru dans les Cahiers de Douai.

Né en 1854 et mort en 1891 (37 ans), il a écrit ce poème à seulement 16 ans.

A. Izambard est le professeur de littérature de Rimbaud qui l’encourage à envoyer ses poèmes à Verlaine.

Il envoi ses poèmes à Verlaine, pas encore poète maudit à cette époque, celui-ci sera touché et ils se rencontrent.

Ils tombent amoureux l’un de l’autre et s’enfuient ensembles.

Rimbaud quitte Verlaine et celui-ci lui tire dessus. Verlaine part en prison.

Rimbaud vit une vie de Bohème (sans argent et une vie d’aventure).

Les mouvements : 3 solutions

• Soit 1 seul mouvement qui indique que le seul mouvement est le mouvement de se lever de sa baignoire, avec les 3 premiers quatrains, et un dernier tercet sur la révélation de son identité.
• Soit mouvement 3 premières strophes descriptions péjorative sur le corps de la femme et le dernier tercet sur la vision du poète
• Soit regard du poète dans tout le poème.

Parodie de la culture mythologique consacrée à Vénus comme étant l’idéal féminin, et du genre poétique « le blason » qui vise à faire l’éloge d’une partie du corps féminin. Ici, ce n’est pas du tout un texte élogieux mais nous regardons des parties du corps féminin.

Forme traditionnelle : un sonnet, pour évoquer quelque chose qui normalement n’a pas sa place en poésie.

Vers. 1 : « Comme d’un cercueil vert en fer blanc » → Le fer blanc est une matière de piètre qualité.

Comparaison avec un cercueil : comparaison macabre/lugubre.

ATTENTION macabre DIFFÉRENT de morbide.

Macabre = mort

morbide = malade

Cercueil vert en fer blanc = baignoire

Mentions de couleurs : Vert, Cheveux Bruns, Gris, Rouge

La baignoire est verte, la femme a les cheveux bruns, son col est gris et sa peau est rougeaud

Ce sont des couloirs froides et ternes. Paysage visuel assez terne.

Vers. 2 : « une tête/ De femme à cheveux bruns fortement pommadés »

pommade ancêtre du gel.

Rejet = tête qui ressort de la baignoire → La tête émerge du vers comme elle émerge de la baignoire.

Blonde représentaient surtout la beauté → Reflètent la lumière : représentation du soleil.

Vénus représentée blonde, ici notre Venus est brune et a mit trop de gel (pommade)  dans ses cheveux.

Pommade est une manière d’enlaidir encore plus la femme.

Vers. 3 : «lente et bête »

Femme vieille lente, qui a du mal à sortir de la baignoire. Lenteur certainement liée à la vieillesse, ayant du mal à se mouvoir, et « montrant des déficits assez mal ravaudés » Vers 4.

Elle tente de cacher ses défauts, mais le fait mal (FORTEMENT pommadés). Elle a des défauts physiques, probablement des outrages du temps, mais elle les cache mal.

(Nous pouvons imaginer la profession de cette dame, probablement une prostituée.) HYPOTHÈSE

Dans le deuxième quatrain, nous arrivons à voir son cou : Vers. 5 « Puis le col gras et gris, les larges omoplates/ qui saillent ».

Elle ne semble pas très féminine, allitération en « gr ».

Les larges omoplates qui saillent lui font une carrure carrée.

Rejet qui imite encore une fois ce que nous voyons petit à petit que le corps sort de l’eau.

Vers 6. « Le dos court qui sort et qui ressort »

Mouvement absolument pas fluide, qui rentre et sort de l’eau. Mouvement heurté.

Opposition entre les larges omoplates et le dos court : carrée et pas bien grande (contrairement à Vénus qui est grande et élancée).

Vers 7. « Puis les rondeurs des reins semblent prendre l’essor »

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