Discours prononcé à la Société fraternelle des minimes le 25 mars 1792 par Théroigne de Méricourt
Discours : Discours prononcé à la Société fraternelle des minimes le 25 mars 1792 par Théroigne de Méricourt. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar PhilosophePro • 28 Février 2023 • Discours • 1 046 Mots (5 Pages) • 2 386 Vues
Bonjour, dans cet exposé nous allons étudier l’extrait du Discours prononcé à la Société fraternelle des minimes le 25 mars 1792 par Mme Théroigne de Méricourt. Dans un premier temps, je vais vous présenter l’autrice et son œuvre. Dans un second temps, nous analyserons comment Théroigne de Mericourt s’y est prise pour faire un appel à la révolte face à l’oppression masculine.
Je vais donc vous lire l’extrait (…)
Ce discours, faisant parti du parcours Ecrire et combattre pour l’égalité est comme une arme utilisée par Theroigne de Mericourt pour se battre contre ses opposants, par conséquent les hommes . Cette femme aurait combattu à la Bastille le 14 juillet 1789 et mené la célèbre marche des femmes et de la garde nationale sur Versailles en octobre, habillée en homme. Pour elle, les femmes je cite «ont les mêmes droits naturels que les hommes, de sorte qu’il est extrêmement injuste que nous n’ayons pas les mêmes droits dans la société». Cette personnalité a été avant tout une militante convaincue pour les droits des femmes ayant participé activement aux événements de la République Française marquant donc fortement cette période, elle est notamment connue pour son aura aussi poignante que son fameux discours prononcé le 25 mars 1792. Cet extrait aborde la thématique du droits des femmes à se révolter face aux injustices subies depuis toujours : Les femmes ne sont pas considérées comme de vrais individus pour les hommes. En effet, Elles doivent se contenter d'une activité domestique, extérieure à la société civile, et sont donc considérées comme des mères ou ménagères, loin des fonctions sociales que certaines désirent.
Il aborde aussi la thématique du droit pour les femmes de s’armer avec le souhait de la constitution d’une garde nationale féminine que l’on retrouve à la fin du discours.
La première idée apportée par Theroigne de Mericourt est l’appel à la révolte et l’action des femmes pour leur liberté en appelant les femmes à s’indigner face à leur statut actuel de la ligne 1 à 12
Celle-ci est exprimée par l’usage de l’impératif, montrant la volonté d’ordre comme on peut le voir lorsqu’elle dit « élevons-nous » ou bien « replaçons-nous » accompagné d’expression hyperbolique comme « honteuse nullité » renforçant la nécessité de se révolter.
Le recours à un pléonasme lorsqu’elle dit « je vous le répete encore » et l’apostrophe « Françaises » au début de son discours n’est pas anodin : le but étant de créer un effet d’insistance pour montrer sa détermination, on retrouve également dans ces mots un appel à la révolte. On peut remarquer l’utilisation d’allégories à travers son discours, on retrouve Marianne, La Libérté ainsi que La Mort ces 3 symboles jouent aussi un rôle important dans cet extrait puisqu’elles transmettent des idées de manière frappante pour l’audience : Marianne par exemple rappelle le pouvoir que la femme a eu dans l’histoire en représentant symboliquement la Liberté la Revolution et La Republique.
Pour continuer, les femmes étaient victimes de la misogynie des hommes et cela se ressent dans les mots de Théroigne de Mericourt notamment avec la rupture temporelle « Il est temps enfin » : enfin étant un adverbe utilisé pour illustrer la crise que subissent les femmes en cette période. La phrase se termine par le groupe adverbial « depuis si longtemps » renforçant l’idée de sensibiliser et pour appuyer le fait que cela est urgent
La 2e idée apportée par Theroigne de Mericourt est la mise en avant du fait qu’il pourrait exister une concurrence entre homme et femme.En effet, elle lance un défi aux hommes lorsqu’elle utilise l’apostrophe « Citoyennes » faisant écho à la DDHC en 1789 en enlevant les femmes au même statut que les hommes pour rappeler que derrière le terme Citoyen il y a aussi Citoyenne.
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