Commentaire Topaze, Marcel Pagnol

Marcel Pagnol, un écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français qui connait son premier vrai succès en 1929 avec sa pièce de théâtre Marius. L’extrait provient de Topaze, une pièce de théâtre réalisée en 1928 dans laquelle le protagoniste se nomme Topaze, en début de pièce, il était un jeune maître d’école à la méthode irréprochable, il est malheureusement licencié pour avoir été trop honnête et fini dans le monde des affaires. Nous nous demanderons comment l’extrait mêle deux visions de l’éducation. Pour y répondre, nous verrons tout d’abord l’admiration que Topaze porte sur Panicault puis la différence de type de punitions entre ces collègues.

C’est Panicault qui prend la parole en premier, il s’adresse à ses collègues Topaze et Tamise. C’est suite à sa première intervention dans l’extrait que Topaze répond directement à Panicault tel que « Bonjour, monsieur Panicault » l’emploi de cette formule de politesse peut paraître anodine si elle n’était pas accompagné d’autres évènements, en effet lors de sa deuxième prise de parole Topaze en profite pour enchérir avec « Mon cher collègue », il définit Panicault comme « vous êtes notre doyen », en le mettant en valeur l’emploi de « notre doyen » signifie l’appartenance et la reconnaissance de l’expérience, Topaze a même défini Panicault comme « un modèle » en reconnaissance de son ancienneté et au vu de son expérience Topaze en profite pour lui demander un service. Panicault affirme qu’il est « Très flatté » en raison de la demande d’un service de Topaze. Le doyen « s’assoit » et l’usage de cette didascalie prouve qu’il est intéressé par le sujet et qu’il se met à disposition « Je vous écoute ».

En conséquence, le jeune maître a donc demander conseil à son doyen « j’ai eu l’idée de vous demander conseil » pour un cas qu’il définit comme difficile, il veut absolument obtenir son avis et son point de vue sur la situation présenter. Topaze se retrouve face à une problématique de taille, un de ses élèves de classe s’amuse à faire jouer pendant ses heures de cours une « sorte de boîte à musique » elle émet uniquement trois notes et cela le rend névrosé voir déséquilibré. Après l’explication de la situation on trouve la réponse de Panicault « bon » cette interjection pourrait résumer l’intérêt qu’il porte au contexte présenté, or, il en rajoute avec une question « Et qu’avez-vous fait ? » ce questionnement prouve que Panicault porte toujours autant d’intérêt au cas difficile de son collègue. Topaze répond avec l’usage d’une énonciation dans laquelle il explique les menaces qu’il porte sur ses élèves.

Ainsi un dialogue s’établie entre les deux, il a pris le dessus en laissant de coter Tamise, « il fait mine de se retirer », cette didascalie approuve que le personnage se sent de trop, il parvient même à poser la question « Je suis de trop ? ». Tamise a pu bien observer la relation entre eux deux pour comprendre que Topaze est absorbé par la présence de Panicault, qu’il en a oublié Tamise. Bien que Topaze affirme que Tamise n’est pas trop, Tamise reste quand même resté discret en ayant des réponses sommaire tel que « Ah ! », cette interjection veut monter qu’il est toujours présent et captiver par le sujet mais, à la fois pas envahissant dans le dialogue qu’entretien Topaze avec le doyen. Tamise continue par la suite de réagir au cas difficile de Topaze en lui donnant l’adjectif « épineux », le « le cas est épineux », pour lui ce cas est difficile à appréhender. Le personnage de Tamise n’est donc pas mis en avant dans cette scène, il est comme inopérant.

Le jeune maître, toujours aussi perturbé par ces trois notes de musiques, a essayer de trouver le délinquant. L’utilisation du champ lexical de la punition avec « objurgations directes », « promesses d’amnistie complète », surveillance

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