PLAN DE COMMENTAIRE MARCEL PROUST

PLAN DE COMMENTAIRE

I - Des pensées assez confuses dues au sommeil

1) Une perte de la notion du temps
- Champ lexical du temps ("longtemps", "bonne heure,"bougie" ...)
- Absence de cadre spatiotemporel  

1. Un narrateur évadé dans ses pensées
   - emploi de verbes d'état ("il me semblait que j'étais moi même") qui montrent l'incertitude du personnage.
   - accès à la réflexion du personnage ("pensée", "réflexions", "croyance") qui nous permet de rentrer dans les pensées du personnage
   
   II - Rêve ou réalité
   
   1) Un narrateur qui reprend conscience au réveil 
   - il se réveille et sort de son sommeil ("quelques secondes à mon réveil")  
   - il reprend conscience au fur et à mesure ("pensées d'une existence extérieure", "le sujet du livre se détachait de moi"), il est "libéré" de son rêve .
   - il retrouve ses sens progressivement ("la vue", "mes yeux", "j'entendais le sifflement","chant d'un oiseau")
   - "relevant les distances" : le personnage calcule une distance, il fait quelque chose de concret, il est dans le monde réel 
   
   2) Un narrateur toujours dans ses pensées
   On peut aussi interpréter la chose différemment, en l’occurrence ici, il y a deux interprétations possibles, voici la deuxième :
   - Il pourrait être en train de rêver qu'il s'est réveillé mais dort toujours en réalité, ses anciennes pensées disparaissent car il a changé de rêve ("comme après la métempsycose les pensées d'une existence antérieure") 
   - "Voulais [...] souffler ma lumière" et "trouver autour de moi une obscurité" : il peut ne pas avoir éteint la lumière. Le fait qu'il soit dans l'obscurité peut donc montrer qu'il dort toujours puisqu'il aurait peut être dû y avoir de la lumière.
   - La description (lignes 17-21) : il est dans l'imaginaire et même si c'est une description elle n'est pas très précise, elle est assez floue. Cela peut également faire penser qu'il rêve.

- Une analogie entre "sifflement des trains" et "chant d'un oiseau" qui montre qu'il peut toujours être dans son rêve.

3) Un style d'écriture propre à l'auteur qui crée le doute
- On remarque que l'auteur laisse le choix au lecteur d'avoir son propre point de vue , ici on avait deux interprétations possibles pour la deuxième partie du texte. 
- le style d'écriture au point de vue interne est très personnel, et en fonction du lecteur l'interprétation va varier. "On a l'embarras du choix".

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