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Commentaire SALINA

Commentaire d'oeuvre : Commentaire SALINA. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 280 Mots (6 Pages)  •  395 Vues

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[pic 1]COMMENTAIRE

En 2018, Laurent Gaudé, un écrivain français du XXIe siècle, transforme la pièce de théâtre Salina en un roman qui prendra le nom Salina : les trois exils. Ce roman obtiendra alors le prix du roman métis. Cette œuvre de Laurent Gaudé s’inscrit dans le genre du roman et dans le registre tragique. Nous allons étudier l’incipit de Salina : les trois exils, qui évoque le début de sa vie et son abandon dans un peuple inconnue. On peut alors se demander comment l’incipit nous annonce la suite de l’histoire. Dans un premier temps, nous verrons que Salina est un personnage hors du commun, puis dans un deuxième temps, nous étudierons la présence du destin tragique. Enfin, nous allons voir qu’on retrouve beaucoup d’interrogations.

Nous allons dans un premier temps étudier le personnage hors du commun : Salina, par son cri et par le peuple qui se rassemble autour d’elle.

En effet, dans ce texte, le cri du bébé (Salina) est énormément mis en avant et est très particulier. Dès la troisième ligne, par le déterminant démonstratif « ce cri », on peut voir que l’auteur met en avant le cri et celui-là en particulier, ce qui est renforcé par le superlatif « si lointain, si étrange » L4 qui nous évoque sa particularité. L’adjectif étrange L4 nous montre que Salina est quelqu’un de hors du commun, ce qui est renforcé par la personnification « la montagne gémit, lassée de sa propre immobilité » L4. L’auteur nous fait comprendre que ce cri est pourtant bien réel par l’utilisation de l’adverbe pourtant et du verbe recommencer « pourtant cela recommence » L6. Le complément circonstanciel de lieux « au loin » L6 insiste sur la force du cri, et grâce au groupe nominal L6, on sait que le cri, c'est un bébé qui pleure. On peut voir que le cri évolue en effet, il devient plus perceptible, « plus nets » L11 et on a la confirmation par l’adverbe « distinctement » L22 que Salina est bien un nourrisson. On découvre aussi, que Salina est hors du commun par la présence du nom « miracle » L25 qui nous montre qu’elle est exceptionnelle, en effet ces pleurs n’ont « pas cessé » L23 et « résonnent » L23 depuis toujours. On le remarque grâce à la gradation L24 qui montre qu’elle n’a jamais arrêté de crier depuis que le cavalier est parti.                        De plus, le personnage de Salina est un personnage hors du commun puisqu’on peut voir que le peuple Djimba se rassemble autour d’elle, ce qui montre bien la curiosité du clan vis-à-vis de ce personnage. Dès la ligne 5 on constate par le verbe « figer » et « lever » que les femmes du clan font toutes les mêmes actions quand elles entendent le cri. La négation ainsi que le champ lexical du doute L5 nous montrent que le cri n’est pas commun, c'est pour cela qu’elles ne savent pas si elles ont bien entendu. À la ligne 12, « Hommes et femmes » nous montrent que tout le peuple est concerné et qu’ils « convergent » L12 tous au même endroit pour mieux entendre ce cri. On remarque la curiosité du peuple par l’emploi de l’oxymore « longues minutes » L13 qui insiste l’impatience du peuple. Pour finir, on peut voir que tout le peuple est impliqué pour découvrir d’où vient ce cri, en effet, il y a l’adverbe « chacun » L15 ainsi que le pronom indéfini « tout le monde » L22 qui le justifie.

Nous venons donc de voir que dans ce texte, Salina est un personnage hors du commun, mais nous allons maintenant évoquer la présence du destin tragique. Notamment par la présence du registre tragique, mais aussi par l’évocation du destin tragique du nourrisson.

Tout d’abord, on retrouve dans ce texte la présence du registre tragique, en effet, on voit que Salina est un personnage hors du commun comme justifier plus tôt, mais on peut voir aussi qu’il y a la présence de la fatalité. Les questions rhétoriques de la ligne 7 à 10 nous montre bien le passé tragique que l’enfant a vécu, ceci est renforcé par l’hyperbole et la personnification « le sang qu’il porte en lui » L8 qui insiste sur les atrocités qu’il a vécues. De plus, on remarque le registre tragique du texte à la ligne 18 « condamné peut être depuis des mois à errer ainsi, allant où sa monture décide le mener » qui nous montre une certaine fatalité et qu’il ne peut rien changer à cela.                

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