Citations utiles La Bruyère

Dissertation sur « Les Caractères » de la Bruyère

• Livre V De la société et de la Conversation : la politesse et la convention

- remarque 7 : il se moque de la façon exclusive et compliquée dont certaines personnes communiquent.

« Vous voulez m’apprendre qu’il pleut ou qu’il neige ; dites il pleut ou il neige » -> Les individus se compliquent la vie en inutilement en évitant une communication directe et franche.

 « Qu’importe, Acis, est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, on parle comme tout le monde ? »  -> C’est une question rhétorique qui donne un ton satirique. Il dit clairement qu’Acis manque d’esprit. C’est satirique car il critique l’artificialité dont les gens s’expriment en société

- remarque 35 : Il exprime une leçon ou un conseil général sur la communication des relations sociales. Cette maxime dit qu’il est souvent plus efficace de s’adapter aux autres plutôt que d’essayer de les faire s’adapter à nous.

« il y aurait une espèce de férocité à rejeter indifféremment toute sorte de louanges »  -> il dit que ce serait un peu dur de refuser complètement les compliments.

 « l’on doit être sensible à celle qui nous viennent des gens bien » Il pense qu’on devrait apprécier les compliments des gens bienveillants car ils reconnaissent sincèrement des choses positives en nous.

- remarque 9 : La Bruyère décrit le caractère et le comportement d’Arrias en le décrivant comme quelqu’un qui prêtant avoir une connaissance universelle « c’est un homme universel, et il se donne pour tel »

Et qui aime s’en vanter et qu’il est prêt à interrompre les autres pour montrer qu’il sait tout « il aime mieux mentir que se taire ou de paraitre ignorer quelque chose ». La Bruyère le décrit dans les comportements de la société.

- remarque 12 : « J’entends Théodecte de l’antichambre ; il grossit sa voix à mesure qu’il s’approche ; le voilà entré : il rit, il crie, il éclate ; on bouche ses oreilles, c’est un tonnerre » -> La Bruyère dépeint le comportement de quelqu’un comme étant narcissique et prétentieux en disant qu’elle manque réellement d’intelligence. Ce sont simplement des personnes qui parlent beaucoup mais pour ne rien dire, ils cherchent juste à impressionner.

« je cède enfin et je disparais , incapable de souffrir plus longtemps Théodecte » -> La Bruyère se met en scène ‘’je’’ pour faire passer son idée. Il montre son agacement : Théodecte est insupportable, il se met beaucoup trop en avant au point que La Bruyère sorte de la scène « et je disparais ».

- remarque 43 : Cléante et sa femme son très appréciés dans les cercles sociaux. « il y a sans mentir, de certains mérites qui ne sont point faits pour être ensemble, de certaines vertus incompatibles »  La Bruyère tourne en ridicule Cléante et sa femme qui affiche publiquement leur qualités alors qu’en privé ils ne se semblent pas entendre.

• Livre VI Des Biens de Fortunes : riches qui se croient tout permis, qui n’ont aucun mérite

- Remarque 50 : l’argent influence le comportement des hommes, à le modifier et à les rendre mauvais : place importante de l’argent et cela définit l’homme.

« Ce Tryphon qui a tous les vices, je l’ai cru sobre, chaste, libéral, humble, et même dévot : je croirais encore, s’il n’eut enfin fait sa fortune ».  -> La Bruyère nous fait ma morale. Il illustre son point en mentionnant Tryphon. Au début, il sembait sobre, généreux, humble avec pleins de vertus (bonnes actions) mais cela à changé quand il a fait fortune, quand il a réussi socialement. Cette réussite a révélé sa vraie nature qui était remplie de vices. Comme quoi l’argent peut changer les apparences.

- Remarque 21 : Certains cherchent à cacher leurs origines et dénigrent leur généalogie par la crainte du jugement des autres. « Que son père si vieux et si caduc n’est-il mort il y a vingt ans et avant qu’il se fit dans le monde aucune mention de Périandre ! » nous avons le portrait de Périandre qui cache son origine et qui ne veut pas que les autres connaissent son père après de s’être enrichit.

- Remarque 16 : Portrait d’Arfure

« Son mari est entré dans le huitième dernier : quelle monstrueuse fortune en moins de six années ! … » ->  Arfure devient hautaine avec les hommes de l’Eglise après que son mari s’est enrichit. Les prêtres changent de comportements avec elle, en lui accordant plus de temps, plus d’importance et plus d’attention.

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