Citations sur la société
Note de Recherches : Citations sur la société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mat62 • 23 Septembre 2012 • 6 492 Mots (26 Pages) • 1 427 Vues
La société
1)Pascal, Pensées : « Nous sommes plaisants de nous reposer dans la société de nos semblables : misérables comme nous, impuissants comme nous, ils ne nous aideront pas; on mourra seuls. (Il faut donc faire comme si on était seul; et alors, bâtirait-on des maisons superbes, etc ? On chercherait la vérité sans hésiter; et si on le refuse, on témoigne estimer plus l'estime des hommes que la recherche de la vérité) ».
=> Il considère la société comme un élément secondaire alors que sans elle on existe pas. S'en remette aux autres concernant l'essentiel relève d'une plaisanterie. Il faut opposer la vanité à la recherche de la vérité (admiration des autres, amour-propre ).
2)Pascal, Pensées : « Plaisante justice qu'une rivière borne : vérité en-deça des Pyrénées, erreur au-delà ».
=> Il n'y a pas de justice universelle. Il nous plait de croire qu'il existe des lois universelles alors que c'est faux. Il n'y a pas de vérité dans la société : c'est le relativisme sociétal.
3)Descartes : « Plutôt sacrifier mes désirs que l'ordre du monde ».
=> La société nous contraint ou du moins nous incite plus ou moins à adopter des personnages et à porter des masques.
4)Pascal, Pensées : « Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie que de n'être pas fous parmi eux ».
=> Il est nécessaire de s'adapter. Par la force des choses chacun à beau combattre, nous sommes tous amenés à jouer un rôle.
5)Pascal, Pensées : « Toute vie s'achève avec la mort, face à la mort on est seul ».
=> La mort est un chose purement individuelle. D'un point de vue métaphysique la société n'est rien d'essentiel. Il y a des tentatives de faire diversion (« divertissement ») et de fuir la misère par les jeux. Pascal est sceptique.
=> contradiction : La société apparaît uniquement comme un abstraction spirituelle qui nous dépasse, mais c'est aussi une forme de réalité car nul ne peut y échapper. Pascal nous met en garde contre toute idolâtrie de la société.
6)Monnerot : « Les peuples heureux n'ont pas de sociologie mais ils ont des mœurs, des institutions et des lois ».
=> Si une société s'interroge sur elle-même c'est le signe qu'elle n'est pas heureuse (signe de mal-être). Elle est à la fois individualiste (instauration de la plus grande liberté possible au plus grand nombre / ramener tout à soi) et maintien la pression sociale.
Atomisme social : chacun exige la satisfaction de ses désirs. Il est limité par la pression sociale, elle limite l'éclatement de la société qui se transforme en la somme de toutes les individualités. Il y a un trop plein de règles qui entraine un refus de celles-ci. La disparition des religions a entrainé la sacralisation du profane. Il existe un imaginaire collectif (mythes, médias, modèles) = « ciment de la société » pour Bergson / Castoriadis : imaginaire social .
=> Rousseau : les hommes en s'unissant en société perdent le droit de nature (loi du plus fort) mais gagnent le droit naturel (fondé sur les normes morales et sont invariables) : assurance de jouir de leur droits, la sécurité et la paix.
L'homme est la synthèse dialectique de l'animal grégaire (naturellement politique) et solitaire (tendance à s'écarter).
Hegel : « Arbeit macht frei » = rythme constant, nous oblige à nous dépasser soi-même, rapports hiérarchiques, émulations. Le travail nous rend autonomes de la nature et des autres en produisant une forme de richesse.
7)Pascal : « Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer au repos, dans une chambre. »
8)Voltaire : « Ne serait-il pas aussi vrai de dire que l’homme est si heureux en ce point, et que nous avons tant d’obligations à l’auteur de la nature, qu’il a attaché l’ennui à l’inaction, afin de nous forcer par là à être utiles au prochain et à nous-mêmes ? ».
9)Pascal : « l’homme est si malheureux qu’il s'ennuierait même sans aucune cause d’ennui, par l’état propre de sa complexion ».
10)Deleuze : « l'homme est la conscience de l'île comme l'île est le rêve de l'homme »
=> L'île est le symbole du recueillement. Rêver des îles c'est rêver de recommencer à zéro (origine radicale (puissance de Dieu). Sauf que l'île n'est pas créée par l'homme mais rencontrée. On ne peut pas conceptualiser l'homme sans la société mais on peut l'imaginer.
11)Deleuze : « Autrui n'est jamais ni un objet ni un simple sujet ne percevant comme autre ».
=> Il existe un spectateur intime, il n'y a pas de coïncidence parfaite entre le sujet et l'objet perçu. C'est pourquoi on raconte notre expérience et qu'on cherche à connaître l'avis d'autrui.
12)Smith : « Je me place du point de vue de l'autre en train de se mettre à ma place ».
=> sympathie redoublée : éprouver ce qu'éprouve autrui (illusion). Elle est à l'origine de la conscience morale et entraine l'amour de soi intéressé (autrui m'oblige à entrer en concurrence avec les autres).
Isonomie : égalité de tous devant la loi.
Isotropie : la société de consommation crée et nourrit des désirs identiques (uniformisation).
Rôle de l'imagination : relai de la conscience / préserve son humanité (hallucinations à cause de la solitude=> folie). L'imagination est une condition sine qua non pour créer un lien social.
Critique des robinsonades : une fable capitaliste où un bourgeois recrée la vie quotidienne de la bourgeoisie à partir d'un capital tiré entièrement du bateau échoué. Il recycle. Selon Weber, apologie de la civilisation (vendredi esclave courageux) / victoire du bourgeois (ethnocentrisme).
13)Epictète : « Souviens toi que tu es l'acteur d'un
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