Arthur Rimbaud, Illuminations (1873-1875)
Commentaire de texte : Arthur Rimbaud, Illuminations (1873-1875). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julie Oulac • 26 Avril 2023 • Commentaire de texte • 1 280 Mots (6 Pages) • 230 Vues
Arthur Rimbaud, Illuminations (1873-1875) :
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Métropolitain, un poème que nous pouvons retrouver dans le recueille Illumination d’Arthur Rimbaud, composé entre 1872 et 1875 et publié dans son intégralité à titre posthume en 1895. Durant cette période de sa vie Rimbaud sera souvent sous l’influence de substance illicite, comme l’opium qui vont lui permettre d’écrire les poèmes fantasmagorique, féérique et parfois en écriture automatique, contenus dans Illumination. Ce recueille se compose de poème en vers libres ou en prose comme Métropolitain.
Métropolitain est un poème en prose organisé en 5 paragraphes, qui ont une syntaxe similaire d’un paragraphe à un autre, tous ces paragraphes se termine par un substantif séparé du reste du paragraphe par un tiret, il en résume le thème aborder : - La ville, - La bataille, - La campagne, - Le ciel, - Ta force.
Le Titre de ce poème nous évoque, une ville grande et moderne, une métropole, mais aussi le métro et par conséquent au 19ème siècle, le métro de Londres, Londres qui est une métropole. Nous faisons ainsi le lien entre l’avancer très rapide, le mouvement accéléré du poème et le voyage en métro qui déforme le réel.
Le poème présente une vision très imaginaire du voyage mais aussi une deuxième vision plus avancée d’un voyage incorporel et un peu religieux.
Le poème de Rimbaud expose aux lecteurs un voyage, un paysage fantasmagorique, déformé par la vitesse. Ce voyage s’accomplie en plusieurs étapes, tout au long d’une journée.
Le trajet présenter dans Métropolitain parait durer tout le long d’une journée, et l’auteur le fait comprendre avec l’évolution des couleurs voir même des saisons de paragraphe en paragraphe. Au début du poème le lecteur comprend que le métro et déjà en route depuis un moment et que le soleil se couche déjà, “le sable rose et orange” ; “ciel vineux” (ligne.1), toutes ces couleurs sont caractéristiques du lever du soleil et peuvent faire penser à l’été. Le trajet se poursuit dans le temps, la prochaine représentation du paysage vue du train se déroule en fin de journée, il y a un assombrissement du ciel qui “descend” plein de “fumé sinistre” (ligne.5). Cette fumée peut aussi faire référence aux trains à vapeur encore utilisé dans les années 1870. Le mouvement de ce poème se prolonge le soir, en plein dans la nuit, le lecteur peut le voir avec les différents noms employés comme “lanternes” ou “aberges” qui n’ouvrent déjà plus, ce qui montre bien la nuit dans sa continuité. Le poème, le voyage se termine “le matin” (ligne.15) avec les “rayons bleu” du ciel, et à l’inverse du début du poème nous fait penser à l’hiver avec la “neige” et la “glaces”.
Le voyage exposer dans le poème Métropolitain de Rimbaud est un itinéraire qui se forme par le souhait de découvrir la ville qui est un lieu imaginé comme grand, modern et même “féérique” par ce voyageur. Elle est même évoquée comme un croisement de “boulevards de cristal” (ligne.2). A son arrivé il pense rencontrer un grand nombre d’aristocrate d’ancien peuple, qui sont considérés comme pure et “propres” et des princesses qu’il convoite. Cependant à son passage en ville il se rend compte qu’elle n’est qu’un étendu de bitume, le poète exprime cette vision avec une hyperbole ligne 4. Le voyageur se rend bien vite compte que tous ses rêves sur cette métropole n’étaient qu'illusions. La ville est maintenant révélée avec une atmosphère sombre et polluée par la fumée des usines car les années 1870 sont le début de la révolution industrielle et durant l’écriture de son poème Rimbaud été en plein dans ce mouvement de révolution mais cette fumée peut aussi nous faite penser au train qui fonctionnait aux charbons. La ville est aussi révélée avec des habitants pauvres et « incontinent », donc une vision de la ville sale. Celle-ci est métamorphosée en champ de bataille avec une énumération de noms appartenant au champ lexical du combat : “les casques, les roues, les barques, les croupes” (ligne.6),nous pouvons aussi entendre ici une allitérations avec le son « r ». Mais, elle est aussi vue avec des personnes qui la fuient, elle est représentée comme le chaos dans ce deuxième paragraphe. Tous les fantasmes que le passager avait étaient séparés du reste de la ville par des “murs”, des “grilles”, mais pouvoir y accéder et pouvoir contempler les princesses inaccessibles ou les femmes qui sont comparés par le poète avec le paradoxe ligne 10 “les atroces fleurs” il faut y appartenir depuis toujours, comme dit par le poète, ce n’est pas en étudiant les astres que l’on peut accéder à se ciel qui est une métaphore des trésors, de la beauté de la ville.
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