Annie Ernaux, La place
Dissertation : Annie Ernaux, La place. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar olivier007 • 4 Juin 2024 • Dissertation • 913 Mots (4 Pages) • 121 Vues
Annie Ernaux : La place
La Place d’Annie Ernaux est un roman autobiographique écrit entre 1982 et 1983 après la mort de son père, et publié en 1983 aux éditions Gallimard et récompensé par le prix Renaudot en 1984 et le prix Nobel de littérature en 2022. Ce roman retrace la vie d’Annie Ernaux et de ses parents, de son ascension sociale et surtout de la mort de son père qui est le thème principale du roman et l’évènement qui a amené à l’existence de ce livre.
Tout d’abord, j’ai choisi La place pour plusieurs raisons comme Annie Ernaux.
J’ai choisi La place d’Annie Ernaux car premièrement en classe de SES, nous avions déjà parlé d’Annie Ernaux et de son changement de classe sociale, nous avions déjà évoquer ce livre ou elle parlait des liens sociaux entretenus avec ses parents avant et après son transfuge de classe. J’ai donc choisi La place pour en savoir un peu plus sur son histoire mais également car cela me permettait d’illustrer de manière plus détaillé les acquis de SES. Également pour son résumé qui est simple mais marquant, on y apprend que ce ne sera pas une fiction, que sa parlera d’actions du quotidiens, de la vie de son père et donc que l’on pourra s’identifier dans l’œuvre. L’envie de lire une autobiographie m’a aussi influencé et le fait que ce livre est obtenu plusieurs prix importants annonçait déjà qu’il était salué par la critique. Néanmoins je ne pense pas que j’aurais lu cette œuvre autrement qu’au lycée, je lis beaucoup mais je ne pense pas que je serais allé spontanément vers ce livre. Ensuite, Annie Ernaux a choisit un titre bien précis qui pourrait très bien suffire de résumé pour son œuvre : selon moi, Annie Ernaux a choisit comme titre de son œuvre « La place » pour signifier plusieurs choses, tout d’abord la place dans la société : en effet, Annie Ernaux est coincé entre le milieu populaire de son enfance avec ses parents commerçants et le milieu supérieur à présent ou elle est professeur de lettre. La place également dans sa famille avec les valeurs transmissent durant son enfance et celles durant sa vie adulte mais également la place de son père dans sa vie, qui est raconté de la naissance d’Annie Ernaux à la mort du père.
Ensuite, la lecture de La place était vraiment plaisante sur plusieurs points et j’ai pu en retenir plusieurs choses. Premièrement j’ai aimé que l’histoire se rapproche énormément de la vie courante : en effet l’histoire est façonnée pour que le lecteur puisse se reconnaître dans l’œuvre avec certains moments qui peuvent sembler familier comme des expressions (« -J’ai faim -C’est une bonne maladie ») ou des habitudes, elle m’a également permis d’en savoir plus sur la vie des gens durant cette époque et aux conditions de vie et de travail de la classe populaire et moyenne. Le récit narratif était fluide malgré le manque de chapitre et la description des personnages, de leurs caractère, de leur vie était parfaite. Enfin la façon d’écrire d’Annie Ernaux est très spéciale mais très belle : en effet Annie Ernaux utilise une façon d’écrire qui lui est propre : l’écriture plate, sans émotion, vide même pour annoncer la mort de son père et de sa défunte sœur. Elle définit son écriture par ceci « ...ni de chercher à faire quelque chose de passionnant ou d’émouvant (…) L’écriture plate me vient naturellement... » p24. Malgré que l’écriture soit plate, elle en est néanmoins émouvante et forte car celle ci force le lecteur à trouver l’émotion au sein du livre, à travers les lignes de l’œuvre et donc à se l’approprier. Après ma lecture de cette œuvre, je retient que Annie Ernaux a voulu montrer aux lecteurs et aux lectrices deux thèmes principaux. Premièrement, la rupture du changement de classe sociale entre elle et ses parents et des difficultés de communication qui s’en suivent. En effet Annie Ernaux est issu d’un milieu populaire avec des parents autrefois ouvriers devenus commerçants, après de longues études elle est devenue professeur de lettres appartenant à présent au milieu supérieur. Au fil du récit, la narratrice a de moins en moins d’interactions avec ses parents notamment avec son père du fait du changement de milieu social amenant sûrement à des façons de pensée, de faire ou des sujets de discussions différents « j’écris peut être parce que on n’avait plus rien à se dire »p84. Annie Ernaux a voulu également montrer « la gène » et le sentiment d’infériorité que peuvent ressentir les personnes issue de catégories populaire notamment à travers son père qui ne savait pas lire et écrire : « Autre souvenir de honte : chez le notaire, il a du écrire « lu et approuvé », il ne s’avait pas comment orthographier, il a choisi « à prouver ». »
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