Anlayse linéaire "Les violettes" de Colette
Commentaire d'oeuvre : Anlayse linéaire "Les violettes" de Colette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thomasb40 • 15 Avril 2023 • Commentaire d'oeuvre • 1 240 Mots (5 Pages) • 2 489 Vues
« Le Dernier Feu » : Colette[pic 1]
1er Mouvement : Dialogue amoureux autour des violettes de l’année
Colette évoque au début les violettes qu’elle a sous les yeux au moment de l’énonciation « cette nuit / ce printemps-ci ».
Ce paysage relève de l’enfantement, du merveilleux « par magie ».
Jeu de questions réponses sur la couleur des violettes = passé renouvelé et ressuscité.
Elles évoquent la couleur des violettes. D’abord la comparaison « plus bleu / moins obscures / plus mauves » ou encore « mauve azuré, vert, bleu » montrant la précision.
Discours sous forme de jeu, de dispute complice « tromper, cesser, protester, taquinerie » Leur complicité est évoquée à travers les impératifs « cesse, porte, regarde »
Le lecteur peut avoir du mal à identifier l’interlocuteur jusqu’à « ton enfance » où on sait que Missy parle. Cela évoque une grande complicité et c’est une invitation à retrouver le passé.
A travers cette description du paysage, nous avons le portrait de Missy avec « rire grave » et la métaphore « l’eau mordorée de ton regard… ». Cela montre l’action du paysage qui se reflète sur le regard de Missy marqué par le verbe « décolore ». Donc célébration à la fois de la femme qu’elle aime et du paysage.
Chiasme apportant à la prose rythme et un caractère poétique. Cela décrit un rapport fusionnel entre les deux femmes « comme moi […] devant toi ».
Le visuel est relayé par l’odorat avec « respire, narine, parfum ».
Invitation avec la métaphore qui relève du merveilleux « philtre qui abolit les années ». Le parfum des violettes a la capacité de ressusciter le passé avec les verbes « ressusciter, grandir ».
Bilan : très poétique avec le ses visuel très présent, la ponctuation expressive. On a dès le début une célébration de la nature et de Missy à travers un jeu de dialogue.
2ème mouvement : Donnant lieu à une évocation des violettes de l’enfance
Le surgissement du passé est ici développé.
D’abord les anaphores « plus mauves » et « je revoie » très poétiques.
Enumération d’éléments naturels de plus en plus précis « prés, bois profonds, primevères, jeannettes ». = effet d’abondance
Les sens sont très présents décrivant un rapport fusionnel : synesthésie
La vue : « profond, vert, safrané, jaune »
Le toucher : « insaisissable, embrume, froids »
Les éléments sont très développés. « profond » développé par la relation avec la mise en valeur du printemps « bourgeons, vert » et « bues par le sable aussitôt que nées » exprimant une grande netteté dans sa mémoire.
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