Les vanités

Les vanités, un genre pictural

Vanité est une branche de la nature morte. e genre forme un réseau de symboles pour véhiculer un message d’ordre moral : thème de la mort.

Eléments caractéristiques d’une vanité :

-Le crâne : est tout le monde et personne en même temps.

-Sablier : symbole du temps, mais le sablier coule tjrs donc symbole de l’écoulement du temps. Mais l’homme ne maitrise pas le temps

-Fleur dans un vase : pétale coupé, bientôt morte, tulipe

-La vie la beauté la richesse, toutes ces choses auxquelles l’homme accorde de la valeur sont ici ramené à leur futilité, elles peuvent être retirés aussi vite que la mort peut nous attraper

Terme vanité :

-Un sentiment proche de l’orgueil.

- être vain, vide de sens, inutile, futile, illusoir

Viens du latin Vanus : vide creux manquant (vanité vantard vain s’évanouir évanescence) il évoque donc la vacuité de l’existence humaine en insistant sur son caractère éphémère et ses insignifiantes prétentions.

Rien d’autre n’a de valeur en ce monde, ni richesse, ni beauté, ni pouvoir etc, seulement dieux.

Vanités des peintures chrétiennes, première phrase de l’Ecclésiaste : Vanité des vanités, tout est vanité. L’Homme est vain, ce n’est que dans l’éternel qu’il peut trouver un sens à son existence.

Les vanités invitent à se concentrer sur ce qui est durable. Elle prit de cultiver l’âme.

Fonction :

Rappeler à ses spectateurs leur place dans l’ordre du monde et de placer leur foi en Dieu plutôt que dans des choses fragiles et inconstantes.

Ouverture :

Le message des vanités est toujours intéressant à méditer encore aujourd’hui. Car sommes-nous vrmt différemment des hollandais du 17e siècle qui couraient après des tulipes les signes de reconnaissance ont changé mais la vanité est restée la même et elle risque tjrs autant de nous détourner de ce qui est essentiel dans la vie.

 C’est toujours la mort qui aura le dernier mot.

Mais la « star » des vanités contemporaines est sans aucun doute le Diamond Skull de Damien Hirst, un crâne serti de milliers de diamants. A l’opposé des œuvres déclinant le thème de l’éphémère, cet artiste célèbre dans cette œuvre les notions de valeur et d’éternité en les pervertissant. La dimension spirituelle du symbole se dissout dans sa valeur marchande exorbitante, elle fonctionne cyniquement à la fois comme critique d’un système de l’art inféodé à l’argent et comme un pion majeur de ce système. D’une ambiguïté abyssale ; cette œuvre au scintillement hypnotique et mortifère est peut –être la plus effarante des vanités : ce qu’elle proclame, ce pourrait bien être la mort de l’art c’est-à-dire la mort de l’homme.

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