La vraie et légitime puissance
Dissertation : La vraie et légitime puissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Starlong • 29 Janvier 2017 • Dissertation • 672 Mots (3 Pages) • 679 Vues
« La vraie et légitime puissance a nécessairement des bornes » Diderot
Introduction
Comme il a été possible de l’observer tout au long de l’histoire humaine, l’obéissance aveugle a une quelconque source d’autorité peut avoir des profondes conséquences et peut en résulter des atrocités inimaginables.
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Diderot philosophe des lumières, s’essaye à expliquer dans son œuvre phare L’Encyclopédie et plus précisément ici dans un article sur l’Autorité Publique, la notion de puissance/d’autorité. Il cherche les raisons de la légitimité des pouvoirs exercés des uns sur les autres. Il en tire finalement une des conclusions suivantes et c’est l’énoncé de notre sujet aujourd’hui, je cite : « La vraie et légitime puissance à nécessairement des bornes »
Intéressons-nous à la construction et la formulation de cette phrase. Celle-ci est découpée en 2 par le verbe « a » et deux idées émergent donc naturellement de celle-ci.
Dans un premier temps : « La vraie et légitime puissance ».
La : Ce déterminant nous laisse supposer que cette puissance légitime est unique. On pourra donc chercher à montrer si celle-ci est réellement est unique, ou si elle s’exprime sous différentes formes.
Vraie : Vient du latin, Verus, désigne ce qui est conforme à la réalité, ce qu’il doit être. Cela fait écho à la notion de nécessité évoquée dans la deuxième partie de la citation de Diderot. On appelle forme d’autorité ou puissance tout ce qui donc les qualités essentielles à sa nature. On peut donc s’interroger sur la nature de la puissance. (Hannah Arendt – Qu’est-ce que l’autorité)
Légitime : Du latin, Legitimus, « estimé être selon la loi ». Ici pourtant, on ne doit pas le comprendre dans le sens du droit et de la justice mais plutôt selon une autre définition : « Qui se justifie, qu’on peut admettre, excuser ». A partir de là, il sera intéressant de voir comment une puissance se justifie, se fait accepter et peut jusqu’à aller se faire oublier.
Puissance : C’est un dérivé du mot puissant et qui vient du latin, posse lui-même venant du composé potins sum « Je suis maitre de... ». Cela peut, ici dans le contexte du sujet, naturellement désigner « être maitre de soi, de ses actions ». En effet avons-nous des limites dans la possession de notre esprit, de notre corps ?
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Mais on est aussi disposé à penser la puissance comme la maitrise des autres, comme le pouvoir d’imposer son autorité. Nous aurons l’occasion d’y réfléchir lorsque l’on s’interrogera sur la nature de la puissance.
Maintenant étudions la deuxième partie de la phrase : « A nécessairement des bornes »
A : Verbe avoir qui permet d’insister sur la sensation de possession de la puissance. Influence potentiellement le penseur,
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