Poème : « pour retrouver le monde et l’amour »
Commentaire de texte : Poème : « pour retrouver le monde et l’amour ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Paul Ammeux • 18 Mai 2023 • Commentaire de texte • 1 733 Mots (7 Pages) • 277 Vues
AMMEUX Paul 1A 17/12/2021
Commentaire composé :
Je vais vous présenter un poème : « pour retrouver le monde et l’amour » tiré du recueille ‘’L’Homme rapaillé’’ édité en 1970 et écrit par Gaston Miron. Auteur Québécois des années 60/70. On pourra retrouver des traces des affrontement politiques à cette époque. Notamment à propos de la langue française très contesté par les anglophones ainsi que la pratique de la religion chrétienne. C’est un poème sans ponctuation ni majuscule, le poète cherche peut-être à laisser le lecteur libre d’interpréter comme il le veut. Il écrit uniquement au futur comme si tous ce qu’il écrit ne ce n’était pas encore passais mais qu’il s’avait déjà ça qui aller se passer.
La problématique sera la suivante : Le voyage, une solution efficace face à l’adversité ?
Nous aurons comme grand 1 « le voyage, source de dépaysement » et comme grand 2 « Le monde d’après de l’obscure à la lumière ».
Première partie : le voyage, source de dépaysement
Un nouveau départ et donc de nouveaux paysages. « Tu ne verras plus les maisons et les terres », on voit ici l’abandon d’un lieu sûrement de naissance avec des membres de sa famille qui y habitent. L’utilisation du nom « terre » me fais penser à une terre natale, une terre de ses ancêtres, remplis de souvenirs.
« D’autre nous croiseront parmi les paysages » ils vont parcourir une grande distance pour atteindre leur but, ils vont don croiser de nombreuses personnes de différente origine et voir tout type de paysage : montagne, plaine, Coline…
« Notre maison paisible et les toits de nos frères » on a l’utilisation d’un adjectif possessif « notre » qui montre le coté collectif de la chose. Ici on voit qu’il obtienne une nouvelle maison et donc une autre vie, ils vivent avec leurs « frères » c’est-à-dire leurs frères d’armes et d’épreuves.
De surcroit, de nouvelles rencontres. « Nous ne serons pas seuls à faire le voyage » on peut penser qu’ils croiseront d’autre personnes qui voyage soit en caravanes ou des gens comme eux qui fuient un endroit qui ne leur est plus accueillant. Ces personnes inconnues sont comme conviées comme eux a un lieu qui semble tous les appeler : « comme nous, invités de ce jour qui naitra ». Ce jour qui naitra peut signifier l’arriver sur le lieu mystique.
Ces nouvelles rencontres plus le couple vont former une communauté et qui si jamais veut fonctionner devra se « chérir » mutuellement : « nous devront les chérir d’un amour jamais las ».Ces rencontres entre nomade permette la création d’une communauté qui sera plus soudé que la norme car ils sont tous vécu des situations qui sont compliqué (l’expulsion de chez eux).
Enfin, des nouveaux sens. « Tu seras contre moi celle qui s’abandonne », l’abandon est un nouveau sens qui est « donné » par le voyage. L’abandon s’emble être un terme péjoratif dans la vie de tous les jours mais et un signe de grande confiance ici. L’homme dit ici que la femme qui l’accompagne pourra s’abandonner sans crainte. On retrouve une antithèse : « tu entendras parler les mages du silence », normalement on ne peut pas entendre le silence. Cependant ici les deux amants se retrouve tellement seule au milieu de nulle part qu’ils peuvent peut-être sujet à des hallucinations. Cela peut aussi représenter un coté mistique (mythe) ou même religieux (secte) qu’il peut avoir dans les pays nordiques comme le Canada.
Encore aussi l’allusion au son : « alors tu connaitras la musique à tes pas » on imagine ici les amants marchant l’un a coté de l’autre dans la neige qui case sous leur poids et qui produit le son typique de la neige.
Et enfin une certaine monotonie heureuse s’installe après qu’ils soient arrivés, ils sont dépassés le stade d’installation , ils sont plus dans le fameux « café ,boulo,dodo », mais c’est toujours heureux car ils sont dans un endroit qui les empli de joie .
Deuxième partie : Le monde d’après, de l’obscure à la lumière
Des lieux complétés par une ambiance austère. « Nous partirons de nuit pour l’aube des mystères ». On retrouve « nous » qui représente une dimension collective, ici un homme et une femme. Il y a ensuite la métaphore de « l’aube des mystères », comme dit Simonide d’Amorgos :« On ne sait aujourd'hui de quoi demain sera fait », on ne peut pas prévoir ce qui arrivera demain c’est un mystère.
« Et tu ne sachant plus rien des anciennes rancœurs », en partant le couple espère de ne plus avoir à faire face aux rumeurs , aux rancœurs , aux ragots ou encore aux « détresses d’hier » qui existent dans leur ancien lieu de vie.
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