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L’amour dans Un jardin au bout du monde et Menaud maître-draveur

Étude de cas : L’amour dans Un jardin au bout du monde et Menaud maître-draveur. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2020  •  Étude de cas  •  2 501 Mots (11 Pages)  •  731 Vues

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«L’amour dans Un jardin au bout du monde et Menaud maître-draveur»

Introduction

Félix-Antoine Savard est un prêtre et homme de lettres québécois associé au nationalisme canadien-français. Il est né à Québec en 1896. Il passe enfance et jeunesse à Chicoutimi. Savard était d’abord un curé à Sainte-Agnés et puis un prêtre colonisateur en Abitibi. Le premier livre de Félix-Antoine Savard, “Menaud maître-draveur”, écrit en 1937, a été couronné en 1945 par l'Académie française et, en 1961, par le Prix du Grand Jury des lettres. Il est considéré comme l'un des chefs-d'œuvres romanesques du roman du terroir québécois. Ce roman nous raconte la lutte du vieux Menaud pour délivrer son peuple de l'asservissement des étrangers, entendons des Anglais, qui se sont emparés de la Montagne, microcosme du pays. On assiste à la mort de Joson, fils unique de Menaud, emporté par la débâcle. Menaud, rongé par la douleur, tente de rallier à sa cause les habitants de Mainsal. Seul le Lucon, son fils spirituel, accepte de le suivre et d'affronter le Délié, le traître, dans un combat qui est loin de tourner à son avantage. À son tour, Menaud veut affronter le traître. L'action du maître-draveur n'avait cependant pas été inutile. Le Lucon et Marie, fille de Menaud, comprennent, qu’ils sont déterminés à poursuivre la lutte.

Tout le roman est construit sur la reprise d’un célèbre passage de Maria Chapdelaine, surnommé par Menaud le « grand livre ». Ce passage, cité en épigraphe, commence ainsi : «Nous sommes venus il y a trois cents ans et nous sommes restés... » L’idée fondamentale du roman de Savard, c’est que l’héritage est en train de se perdre, que des étrangers s’en sont emparés.

Le sujet des étrangers, mais tout à fait sous un autre angle de vision, est présenté dans le roman “Jardin au bout du monde” d’une écrivaine québécoise-françaises Gabrielle Roy, qui est née au Manitoba en 1909. En 1937, elle peut partir pour l'Europe et étudier l'art dramatique. Pourtant en 1939, elle doit revenir au Canada, la guerre mondiale étant imminente. Avec son mari, elle a fait encore une fois la tentative de s’installer en Europe, cependant elle passe ses derniers jours à Québec.

Pour composer ce recueil, Gabrielle Roy a retravaillé deux de ses textes anciens déjà publiés, “La Vallée Houdou” et “Un vagabond frappe à notre porte”, en ajoutant deux nouvelles inédites, “Où iras-tu Sam Lee Wong?” et “Un jardin au bout du monde”. Cet ouvrage, le neuvième de Gabrielle Roy, a été publié pour la première fois à Montréal en 1975 et traduit en anglais deux ans plus tard.  

À travers ces histoires, l’écrivaine nous raconte la vie des pionniers sur la Plaine. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, l’ouest canadien est colonisé par des peuples qui viennent d’un peu partout.

Le premier récit – “Un vagabond frappe à notre porte”. Un inconnu frappe à la porte de la famille Trudeau. Il dit être un cousin du père Arthur qui a émigré du Québec il y a 50 ans. L’inconnu leur donne des nouvelles de la famille au Québec, mais il s’agit en fait d’un charlatan qui utilise ce genre de stratagèmes ici et là. Il représente pendant quelques temps le lien entre leur vie et celle des ancêtres et de la famille depuis longtemps plus au moins oubliée du Québec.

Le deuxième récit – “Où iras-tu Sam Wong?”. L’auteure y raconte l’histoire d’un Chinois, qui s’est embarqué dans une galère qui l’a amené dans un village perdu du Canada de l’époque. La loi leur interdisait alors de venir au Canada accompagné de leur femme et de leurs enfants. Comme bien des compatriotes, Sam Wong va ouvrir un restaurant. Les vingt-cinq prochaines années, il les passera à besogner dans son commerce miteux. Tellement qu’au bout d’un quart de siècle, on sera étonné de le voir marcher dans le village.

Troisième récit : La vallée Houdou. Un agent des terres est exaspéré parce qu’il doit trouver un terrain qui intéressera un groupe de Doukhobors, qui vient d’arriver au Manitoba. Ils décident de choisir de terres difficiles à cultiver car elles rappellent pourtant leur pays et c’est là qu’ils vont finir par s’établir pour travailler à la sueur de leur front, afin de laisser aux prochaines générations de meilleures terres.

Enfin, dans le quatrième récit – “Un jardin au bout du monde”. C’est l’histoire de la vieille Maria Martha Yaramko, avec son mari, il sont des immigrants de Volhynie. Toute sa vie dans cette région isolée, que même ses enfants ont quitté pour la grande ville, Maria Martha la passe à soigner les fleurs de son petit jardin. Elle trouve refuge dans son jardin, et Stepan, dans l’alcool. Mari et femme ne se parlent plus. Et lorsque Maria est près de la mort, Stépan ne saura même pas comment reprendre le dialogue avec sa femme.

Pour révéler l'essence de la question de l’amour qui est le sujet de mon travail final, j’ai choisi trois directions de mon développement.

D’abord, c’est l’amour d’une famille. Un jour Victor Hugo a réclamé: “L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.” Je pense, que la famille existe pour cultiver l'amour, partager les joies et les peines, s'entraider. Elle apporte un soutien à l'individu. Ce soutien est nécessaire pour mieux se défendre dans la vie. Les gens ont prêts de faire tout ce qui est possible pour garder la famille, la protéger. Mais est-ce que c’est toujours comme ça?

Ensuite, c’est l’amour de la patrie. Quand je réfléchissais sur cette question, je suis sûre que les premiers poème en ligne de Paul Verlaine va expliquer mieux pourquoi j’ai choisi ce sujet:

“L'amour de la Patrie est le premier amour

Et le dernier amour après l'amour de Dieu.

C'est un feu qui s'allume alors que luit le jour

Où notre regard luit comme un céleste feu …”

Comme Verlaine a dit, cet amour est le premier de la naissance. Pourtant, en grandissant, beaucoup de gens ne font pas assez attention à cette question. Est-ce que la foi forte peut aider à aller vers le but pour garder son nationalité?

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