Maxence Fermine, Neige
Commentaire de texte : Maxence Fermine, Neige. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar shdgjjdghfhjgf • 4 Juin 2023 • Commentaire de texte • 1 384 Mots (6 Pages) • 366 Vues
Costes Simon 107
Commentaire de texte
Sujet 2 : chapitre 16 et 17
Maxence Fermine est un auteur contemporain née en 1968 qui a grandi en haute Savoie. Après avoir fait des études de lettre il devient technicien architecte et voyage beaucoup grâce à son travail. En 1999 il publie Neige, qui de part son succès lui permet de lancer sa carrière. Nous allons aujourd’hui étudier un extrait de cette œuvre. Neige est l’histoire de Yuko, une jeune poète japonais passionné ; par la neige et qui décide d’en parler a travers les haiku (poème au format particulier). A 17 ans il décide de se rendre chez le maitre des haikus afin de perfectionner son art. C’est alors que, pendant le voyage pour s’y rendre, il va faire une découverte…étonnante. C’est de cela que parle notre extrait parle. Yuko, se baladant dans la montagne va tomber sur un cercueil de glace, dans lequel se trouve une femme. On peut être amener à se demander, comment, dans un contexte merveilleux, Yuko va -t-il tomber amoureux de cette femme, qui pourrait être plus qu’elle ne parait ? Nous verrons dans un premier temps que la situation dans laquelle se déroule le passage est merveilleuse et regorge d’alchimie poétique et dans un second temps que Yuko est un homme amoureux de cette femme a la sublime beauté.
Tout d’abord ce passage est un réel exemple d’alchimie poétique. Alors que la situation réelle est la découverte d’un cadavre, Yuko nous faire voir les choses bien différemment. Une scène lugubre de découverte d’un corps devient une scène d’émerveillement où Yuko tombe amoureux d’une femme. Pour commencer, le champ lexical du rêve est très présent. Nous retrouvons des mots comme « présence merveilleuse » (l.4), « rêve » (l.9), « songe » (l.15) qui montre bien que Yuko est émerveillé par cette découverte. Ce dernier est dans la totale admiration, à un point où il se met à douter de si la situation est réelle ou non. La question rhétorique « Et, à vrai dire, était-elle réelle ? »(l.8) met en valeur les doutes de Yuko sur la réalité de ce qu’il voit. Cela s’observe aussi à ligne 16 « Il lui semblait que l'image de la jeune femme se laissait tendrement déformer par la géométrie de ses rêves » où il émet une hypothèse dont il n’est pas sûr. Ce qu’il voit prête à confusion, cela parait trop beau pour lui et lui semble irréel. Le parallélisme de construction et l’opposition entre « Ce n'était pas une morte ordinaire. » (l.4) et « C'était une présence merveilleuse. » (l.4) montre encore une fois que l’alchimie est à l’œuvre. D’un côté nous avons notre vision, celle de simples lecteurs qui voyons juste un cadavre au milieu de la montagne et de l’autre il y a celle de Yuko qui lui voit quelque chose de magique et qui est émerveillé .D’ailleurs ce dernier n’observe pas la scène , il la contemple il est « subjugué »(l.14)
Cependant là n’est pas la seule alchimie. La glace joue aussi un rôle important dans ce passage elle est le portail , l’élément qui rends les choses merveilleuses. Tout au long du texte il y une opposition entre la vie et la mort, et la glace va être l’élément qui va être l’intermédiaire entre l’un et l‘autre. L’opposition vie /mort est extrêmement présente. Nous avons d’un coté une femme une femme qui « ne dormait pas vraiment »(l.1) , qui était « une présence merveilleuse »(l.4), et qui avait une « chevelure d’or […] comme un flambeau »(l.10) tout d’une femme en vie . Et à cela s’oppose « elle était morte » (l.1), « cadavre » (l.3), « bleu glacier » (l.11) et « Son visage était blanc comme la neige. » ((l.12-13). A chaque fois la glace est présente et est celle qui joue le rôle entre vie et mort. Le champ lexical de la glace se retrouve par ainsi dans cet extrait : « cristal » (l.2), « glace » (l.9,18,27). Par son pouvoir conservateur, la glace permet à la femme morte d’exister dans notre monde alors qu’elle n’en fait plus réellement partie : c’est un
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