Maxence Fermine, La neige
Commentaire de texte : Maxence Fermine, La neige. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar charlinegr • 5 Avril 2023 • Commentaire de texte • 1 193 Mots (5 Pages) • 1 018 Vues
Neige de Maxence Fermine:
Eléments d’introduction:
Extrait des chapitres 7 et 8 d’un roman de Maxence Fermine s’intitulant Neige, il comporte aussi deux haïkus, ce sont des petits poèmes japonais de dix sept syllabes réparties en trois vers.
Le ton utilisé ici est relativement didactique.
Le roman initiatique Neige publié en 1999 évoque l’histoire d’un jeune homme nommé Yuko qui désir écrire des haïkus sur le thème de la neige, et il part alors à la recherche de plus de couleurs pour ses poèmes.
Analyse linéaire du texte:
“La neige possède cinq caractéristiques principales.”
Personnification: en utilisant le verbe “possède” l’auteur personnifie la neige, de plus l’adjectif “principales” nous montre ce qu’elle est mais nous laisse entendre qu’elle est bien plus encore.
“Elle est blanche.”
L’adjectif “blanche” évoque notamment la couleur de la neige mais on peut aussi le comprendre comme pur, on peut associer la couleur blanche à la pureté de la neige.
“ Elle fige la nature et la protège.”
Le verbe “fige” évoque la stagnation de l’hiver, dans les hautes montagnes telles que les Alpes Japonaises (lieu où se déroule l’histoire) le temps est comme arrêté par la neige en attendant la fonte et le printemps. Ce vers nous montre une réelle utilité de la neige dans la nature et sa nécessité.
“Elle se transforme continuellement”
Avec le verbe “se transforme” non seulement l’auteur mentionne les différentes formes chimiques que peut avoir la neige, la neige représente l’état solide de l’eau mais on peut la retrouver à l'état liquide et même gazeux. L’utilisation de l’adverbe “continuellement” démontre que même lorsque que l’ont croit qu'elle ne bouge pas ces transformations chimiques ont tout de même lieu, même lorsqu'on ne les voit pas.
“Elle est une surface glissante.
Elle se change en eau.”
Anaphore; le poète utilise la répétition du pronom personnelle “elle” en début de chacun de ses vers afin de nous livrer une énumération des principales caractéristiques de la neige et de bien insisté sur la propriétaire de ces attributs.
Pour conclure son haïku, il rappelle que la neige redevient de l’eau a chaque fin de saison hivernale, afin de marquer la beauté significative de ce phénomène temporaire au bien faits conséquents. on peut aussi repérer une répétition dans les verbes utilisés afin de décrire la neige tels que “se transforme/change” ou le verbe être.
Avec ce haïku le poète désir donner vie à la neige et exprimer toute sa beauté.
“Lorsqu’il en parla à son père, ce dernier n’y vit que des aspects négatifs, comme si la passion si étrange de son fils pour la neige lui avait rendu la saison hiémal encore plus terrifiante. “
La négation montre que le père de Yuko ne voit pas les nombreux aspects positifs introduits par yuko seulement une vision réductrice de ce que pourrait être la neige.
“la passion si étrange” l'obsession poétique de yuko pour la neige est incomprise par son père, pour lui elle n’a pas de sens ni de raison et en plus elle l'empêche de se construire un avenir en accord avec les desseins de son père.
“plus terrifiante s'oppose à la vision donnée par yuko a travers son haïku, la saison hivernale majestueuse se change en saison terrifiante et redoutée.
De ce fait, son père va alors exposer sa vision péjorative de la neige.
“Elle est blanche. C’est donc qu’elle est invisible et ne mérite pas d'être.
Elle fige la nature et la protège. L’orgueilleuse, qui est elle pour prétendre statufier le monde?
Elle se transforme continuellement, c’est donc qu’elle n’est pas fiable”
A travers cette réponse aux trois premiers vers du haïku on remarque que cette fois ci la neige est personnifiée mais de manière péjorative ,”invisible”, orgueilleuse””pas fiable”. Et contrairement à la vision de yuko ou la neige était nécessaire et utile ici elle est décrite comme inutile “ne mérite pas d'être” elle ne devrait pas exister.
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