Le parti pris des choses, Francis Ponge
Fiche : Le parti pris des choses, Francis Ponge. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juju260212 • 1 Novembre 2023 • Fiche • 362 Mots (2 Pages) • 168 Vues
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Intro : Aujourd’hui j’ai décidé de vous présenter le livre « le Partie pris des Choses » de Francis Ponge un poète du XXème siècle proche du surréalisme. Ce recueil se présente sous la forme d’un dictionnaire, chaque poème constitue la définition d’un mot. Les 32 poèmes présent dans ce recueil ont été rédigés pendant l’entre-deux guerres. Dans son œuvre l’auteur nous décrit des choses, des éléments du quotidien.
Développement :
- Tout d’abord, Francis Ponge à une considération envers ce qui nous entoure, c’est pour cela qu’il écrit une sorte de dictionnaire car chaque poème constitue la définition d’un mot. Il aime donner la vie à l’objet, en effet dans certain texte, l’objet présenté évolue au fur et a mesure que l’histoire avance, par exemple avec le poème « la cigarette », l’objet se consume en même temps que notre lecture. Au début la cigarette est posée « posée à travers », ensuite on l’allumerait « lumineuse » puis on la fumerait « un nombre calculable de petites masses de cendres » et à la fin elle serait finie « enfin ».
- Ensuite, dans cette œuvre chaque poème résulte d’un travail minutieux. Francis Ponge peut être comparé à un alchimiste car il réussit à transformer un objet banal en un objet plus significatif plus précieux. Il modifie la vision des lecteurs vis-à-vis de ces choses qui peuvent paraître très intéressante. Par exemple dans la poésie la « Bougie », il décrit sa flamme telle une « feuille d’or » et la cire telle une « colonnette d’albâtre » qui est un matériau blanc. Il le fait aussi dans le poème « l’Huitre » dont l’intérieur est assimilé au « firmament de nacre » dont « les cieux d’en dessous s’affaissent sur les cieux d’en dessous ». L’huitre est donc sacralisée.
- Enfin, ce qui m’a beaucoup plu c’est qu’à travers son style d’écriture poétique il transforme la boue en or. Comme Baudelaire lorsqu’il résume dans l’épilogue pour la deuxième édition des Fleurs du Mal : “Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or”, Francis Ponge transforme réellement les matériaux/ objet banals en objet précieux.
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