Le commentaire « Le coche et la mouche » de Jean de la Fontaine

Proposition de correction commentaire « Le coche et la mouche ».

Plan possible :

Problématique : En quoi la fable est-elle un apologue qui cherche à plaire et instruire ?

Apologue = court récit qui sert à distraire le lecteur et aussi à l’instruire

Idée de question problématisée en cas de non-idée :

En quoi la fable est-elle caractéristique de l’écriture de l’auteur ?

I. Un récit plaisant et varié, plein de fantaisie.

1. Le portrait d’une foule de personnages dans un contexte précis.

2. Un lien avec le théâtre : une narration rythmée.

Le grand I peut répondre à la question ; Qu’est-ce que ce texte ? 

II. Un récit comique.

1. La mouche, un personnage ridicule. (Satire)

2. L’ironie du récit.

Le grand II = tonalité 

III. Une morale explicite.

1. L’auteur veut faire réfléchir le lecteur.

2. Une fable classique : un idéal de la mesure, de la modération.

Le grand III = tonalité ou mouvement littéraire + message de l’auteur - lecteur 

Introduction.

        Au XVII ème siècle, la littérature d’idées est florissante. Elle se déploie au sein du mouvement littéraire et culturel du Classicisme qui cherche à plaire et instruire en prônant l’idéal de l’honnête homme. Parmi ces écrivains, La Fontaine rédige un recueil de Fables, destiné à éduquer le lecteur. Il s’attache dans ces courts récits à peindre la nature humaine : les défauts de l’être humain, ses mœurs pour mieux illustrer sa volonté de faire réfléchir à une morale. La fable « Le Coche et la mouche » tiré du Livre VII met en scène une mouche importune qui se croit utile alors qu’elle est en fait nuisible aux autres. En quoi cette fable est-elle un apologue qui cherche à plaire et instruire ? Tout d’abord, l’auteur s’attache à rédiger un récit plaisant et plein de fantaisie, ensuite, il met en valeur le comique dans cette histoire pour plaire au lecteur. Enfin, l’écrivain développe une morale explicite.

Eviter les répétitions !!!

Exemple de paragraphe I 1

        La Fontaine présente, tout d’abord, au lecteur un récit plaisant, plein de fantaisie.

        En effet, l’auteur décrit en quelques vers le cadre spatio-temporel : à la campagne, par une journée ensoleillée, ainsi que la situation d’énonciation. Au vers 1, le décor est planté grâce à un champ lexical de la difficulté, doublé d’une énumération « chemin montant, sablonneux, malaisé ». Ces deux procédés mettent en valeur le cadre et permette au lecteur d’imaginer la scène. L’écrivain, toujours grâce à une énumération convoque ensuite une foule de personnages. Cela permet de donner un cadre réaliste et pittoresque de façon rapide. La description se concentre, en effet, autour de noms communs qui déterminent la catégorie des personnes selon leur sexe « femmes » vers 4, leur fonction dans la société : « moines » vers 4 ou leur âge, « vieillards » vers 4. L’utilisation du pluriel met en valeur l’idée de foule. De même, l’adjectif qualificatif « forts » au vers 6 donne un détail sur la condition physique des chevaux. Le lecteur prend ainsi vite conscience du problème : malgré un bon équipement, la voiture est bloquée. Il se trouve ainsi plongé dans un récit divertissant.

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