Le chêne et le roseau, Jean de la Fontaine
Fiche : Le chêne et le roseau, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pepppytau • 2 Avril 2023 • Fiche • 726 Mots (3 Pages) • 206 Vues
Le chêne et le roseau
Les fables de la Fontaine sont publiées au XVIIe siècle. La Fontaine y met en scène le plus souvent des animaux qui illustrent les travers humains que le fabuliste dénonce de manière ludique, son objectif étant de plaire et instruire. Dans LE CHÊNE ET LE ROSEAU on peut constater que La Fontaine ne met pas en scène des animaux mais des végétaux, un chêne et un roseau qu’il oppose au travers d’un dialogue
1er mouvement : La parole du chêne :
Dès le vers 2 le chêne engage le dialogue.Il y a alors déjà une notion de domination par l’initiative de la parole.
- Fierté du chêne : bcp de texte, registre soutenu et les effets de syntaxes.
Possède également le pouvoir avec les hyperboles et l’usage de la 1er personne.
→ vers 7 « cependant que mon front n’est Caucase pareil » = métaphore hyperbolique qui montre la prédominance du chêne.
- champ lexical de la force et de la protection :
« brave l’effort de la tempête » « tout me semble zéphyr » « je couvre » « je vous défendrais » = arrogance ?
- dénonciation de la nature par le chêne pour le fait que le roseau soit constamment bousculé :
→ v2 accuser la nature
v11 si vous naissiez
v15 mais vous naissiez
v17 nature bien juste
La nature est donc ici accusée, mais le chêne entre autres en dénonçant la nature dénonce de même le destin pourtant inéluctable
- « Tout vous est Aquilon tout me semble Zephyr »
→césure à l’hémistiche antithétique qui marque bien l’opposition
- empathie du chêne envers le roseau qui paraît hypocrite voir moqueuse ,v14, il propose ses services au roseau mais ne peut rien faire:il fait son propre éloge
Le dialogue du chêne montre alors un désir de domination avec tout de même de la compassion pou le réseau qui lui répond
2e mouvement : la parole du roseau
- v18 jusqu’au v24 c’est le roseau qui parle et répond aux phrases du chêne. Son intervention est moins longue et moins structurée que celle de son interlocuteur mais tout aussi importante.
Le roseau n’est pas égocentrique comme le chêne et n’utilise pas de formes hyperboliques poussées.
Nous pourrons alors parler de la faiblesse du roseau mais cette faiblesse uniquement apparente car sa force vient de la souplesse ce qui lui confère de l’habilité.
- diérèse sur le mot « compassion »v18 ce qui montre bien la réponse du roseau pleine d’ironie au chêne sur sa charité.
=> rejet de la charité du chêne et qu’il n’est pas dupe sur le jeu du chêne qu’il essaie de se mettre en valeur. Le roseau montre également ainsi qu’il est sûr de sa propre force.
La dernière parole du roseau «mais attendons la fin » sonne comme un pari. Il y alors incertitude et on commence alors à comprendre que le roseau à peut être raison.
3e mouvement : la morale
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