Jean de la Fontaire, le coche et la mouche
Commentaire de texte : Jean de la Fontaire, le coche et la mouche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarah13333333 • 14 Mai 2023 • Commentaire de texte • 900 Mots (4 Pages) • 284 Vues
Commentaire littéraire : le coche et la mouche
« Le coche et la mouche » est une fable de Jean de La Fontaine , fabuliste très célèbre née le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et décédé le 13 avril 1695 à Paris , il publie la fable Le coche et la mouche en 1668 dans le deuxième recueil des « Fables » . Cette fable met en scène une mouche qui se croit utile , « indispensable » pour faire avancer un coche en chantonnant , bourdonnant à côté du cocher et des chevaux . Nous nous demandons alors , comment le poète par le biais de la fable animalière opère-t-il une critique des travers humain ? Nous analyserons dans un premier temps le tableau de la situation , dans un second temps nous verrons la critique de la mouche , ensuite nous verrons l’ironie du fabuliste , pour finir nous conclurons .
Tout d’abord ,la fable commence par la description du cadre. Un cocher prend un chemin difficile et éprouvant ( c’est la situation initiale) puis la mouche fait son apparition( c’est l’élément déclencheur) .
Premièrement la fable commence avec la description du chemin pris par le coche : vers 1 et 2 : Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au Soleil exposé,
A travers ces deux vers le fabuliste veut insister sur la difficulté du chemin notamment en mettant ces vers au début de la fable , le lecteur porte donc son attention a ces deux premiers vers , le chemin est mis au premier plan. Au vers 1 la gradation d’adjectifs est présente et renforce cette idée que le chemin est rude . Au vers 2 , il y a une antéposition avec le vers 1 et la chaleur est mis en avant .
Secondement, le fabuliste parle des personnages , dans les vers 3,4,5 : Six forts chevaux tiraient un Coche.
Femmes, Moine, vieillards, tout était descendu.
L'attelage suait, soufflait, était rendu.
Dans ces vers nous pouvons voir que l’énumération des personnages , l’emploie de l’adjectif « fort » devant chevaux et l’usage de l’imparfait insiste sur le poids de la charge et l’effort des chevaux ce qui nous amène donc au final à la difficulté du passage .
Dans un second temps , la mouche fait son entrée au vers 6 :
Une Mouche survient, et des chevaux s'approche ;
Nous allons voir que Jean de La Fontaine critique la mouche en la ridiculisant .
En effet , le fabuliste met en avant l’entrée en fanfare de la mouche , au vers 6 l’entrée théâtrale de la mouche est mise en valeur par le changement de temps on passe d’un imparfait duratif à un présent de narration . Au vers 7 et 8 la répétition du verbe piquer montre que la mouche fait du zèle . Tout ceci montre l’entrée en fanfare de la mouche , met en avant le fait qu’elle est, et veut être au centre de tout , elle est prétentieuse .
Ensuite , le fabuliste met en avant la dérision par l’absurde , effectivement la mouche est personnifiée on le voit à partir du vers 17 , il y a une majuscule à « la mouche » comme si c’était son prénom , plusieurs verbe sont utilisé comme chanter , se plaindre etc, tout ceci montre la personnification de la mouche .
Enfin , on peut voir que le fabuliste est ironique , moqueur de la mouche .
Premièrement , la mouche est ridiculisée , le poète s’amuse : au vers 20 l’expression « dire son bréviaire » renvoi a faire une prière , cette expression mais en relief la passivité du moine face au zèle de la mouche et au vers 21 le fabuliste fait preuve d’ironie et souligne l’inaction du moine on le voit grâce à l’emploi de l’imparfait qui insiste sur la durée , l’adverbe « bien » et la phrase exclamative .
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