Jean Giono, La fortune et lagloire

« Que faut ‘il pour réussir ? De la médiocrité » Nous dit jean GIONO. C’est un écrivain français du XXème siècle, il publie alors son article « La fortune et la gloire » qui parait dans le journal « le Dauphiné libéré » le 22 décembre 1963. Son œuvre nous montre qui sont les gens médiocres, nous en fait la description et le chemin qui les amènent à la réussite. Dans ce texte je vais expliquer en quoi la contestation de jean GIONO est efficace. Dans un premier temps, je vais vous certifier que sa structure est rigoureuse et ensuite en quoi elle tourne en ridicule les moyens de parvenir.          

Tout d’abord, l’auteur nous énonce de nombreux arguments pour soutenir sa thèse, s’en suivent toujours des exemples qui ont pour but de nous inciter à croire et comprendre l’auteur dans sa démarche explicative. Dans son article, jean Giono « provoque » le lecteur en cassant les codes de la réussite. Il cite toute une série d’objets ridicules : « comme le diabolo, le yoyo et cent mille objets médiocres dont les noms sont dans les bouches » ou encore pour le chewing gum : « morceau de caoutchouc à la menthe ». La tonalité du texte est ironique, Jean Giono accentue ses dires avec des comparaisons : «des centaines de millions d’individus se sont volontiers transformés en ruminants avec cette gomme a maché et ont volontiers payé fort cher pour avoir cet air idiot de la vache qui « repense » son herbe de la veille. ».

Jean GIONO nous livre le fait qu’il ne faut pas confondre la médiocrité et la bêtise : « le médiocre n’est pas bête, et celui qui réussit est souvent remarquablement intelligent. » Dans son texte, il évoque le fait que de grandes inventions ont mené leurs inventeurs à l’échec n notamment avec l’exemple du deltaplane tristement comparé « ceux qui ont cherché à voler avec des machines de toile collées sur du bambou se sont ruinés » alors que l’inventeur du chewing gum a fait fortune en « transformant des millions d’individus en ruminants ». Il dit également que « l’intelligence de la médiocrité marquera notre époque moderne » au niveau architecture, littérature et politique, en allant même jusqu’à dire que les personnes qui osent encore croire en l’intelligence de l’amour, de la générosité ne sont que des « romantiques désuets et dangereux » !

Cette œuvre protestataire de Jean Giono, qui met en avant le fait que la réussite passe nécessairement par la médiocrité, est très efficace pour faire comprendre au lecteur l’avis de l’auteur sur le sujet, à travers sa structure argumentée, ses exemples et son ton mais également par sa façon de tourner au ridicule les moyens de parvenir à la réussite.

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