Garçon manqué, Nina Bouraoui
Résumé : Garçon manqué, Nina Bouraoui. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nourah_ny • 8 Octobre 2024 • Résumé • 829 Mots (4 Pages) • 43 Vues
Dans l’autofiction Garçon manqué de Nina Bouraoui, le personnage de Nina est une jeune fille franco-algérienne.
Son père, Rachid est d’origine Algérien et sa mère Maryvonne est d’origine française. Ils forment un couple qui est méprisé par la société Algérien et Française.
Ça ne va pas manquer a laisser un impact sur Nina, elle est désorientée par rapport à sa nationalité.
De plus, les femmes en Algérien sont confrontées a une atmosphère pesante. Leur participation a la vie est limité et c’est encore pire lorsqu’on issu de France a cause de la guerre de 1962.
Malgré ces défis, Nina entretient une amitié étroite avec un jeune garçon de son âge nommé Amine , qui partageant plusieurs expériences similaires, avec elle. Ce qui parfois lui apporte du réconfort
L’un des thèmes que j’aimerais abordée est l’identité instable du personnage de Nina plus précisément, le fait qu’elle vacille entre le genre masculin et féminin. Tout d’abord, en Algérie les hommes sont en situation de pouvoir. Être une femme durant cette époque représente un défi constant puisque la femme est inférieure aux hommes. Nina refuse d’être victime des circonstances et choisit de renoncer à sa féminité.
Elle y renonce pour pouvoir se protéger des regards lourds posée sur elle, des possibles tentatives d’enlèvement, d’une peur constante que l’histoire se reproduise et simplement pour pourvoir participer à des activités de « garçon ». Pour abandonner sa féminité, Nina va créer plusieurs personnalités. Ces diffèrent profils lui offrent une forme de protection contre les injustices qu’elle subit. Il y aura d’abord Brio et Ahmed. En effet, Nina désire avec persistance emprunter une identité masculine, car pour elle être une femme c’est être plus vulnérable et augmente le risque violence de la part des hommes. Être un homme représente pour elle le privilège de pouvoir occuper sa place dans la société.
Dans l’extrait suivant Nina affirme que : « L’Algérie est un homme. L’Algérie est une forêt d’homme. ». Nina utilise cette métaphore qui compare l'Algérie à un homme et à une forêt d'hommes. Cette image suggère que les hommes en Algérie détiennent un pouvoir dominant. Cette métaphore suggère aussi que l'idée d'une "forêt d'hommes" évoque une atmosphère peu accueillante et ça renforce le sentiment d'intimidation ressenti par ceux qui ne font pas partie de ce groupe dominant.
Son père joue également un rôle déterminant dans son désir de prendre une identité masculine. Brio est une création de son père. Il l'encourage à pratiquer des sports considérés comme masculins par la société, tels que le volleyball, le soccer et la plongée. Il la façonne pour devenir une femme forte, capable de se défendre dans un monde perçu comme étant dominé par les hommes. C’est pourquoi, Nina va se sentir plus en mesure de se protéger et protéger sa famille lors des absences de son père. Elle dit « J’ai tout les voyages de mon père pour devenir un homme. J’ai tout son temps. J’ai toute son absence pour le remplacer » (p.40).
Le deuxième thème que j’ai vais abordée est celui du rejet. Il se retrouve dans toute la première partie du roman. Plusieurs personnages sont victimes d’exclusion, en particulier Nina. Chaque communauté a laquelle, elle est supposée s’identifier la rejette. Sa double nationalité et son désir d’être masculin la confronte à un plus grand sentiment d’isolement.
La société algérienne considère que Nina n’est pas véritablement algérienne car elle est moitié française et malgré que ces deux pays possèdent une histoire commune tout le reste les opposent : la mer, la langue et surtout leur l’histoire meurtrière. Alors, il l’écart que ce soit à l’école ou dans les lieux publics. Nina n’aura alors aucune communauté à laquelle elle peut se sentir inclus. Constamment devoir prouver qu’on peut faire partie d’une catégorie est épuisant c’est pourquoi elle va porter/ressentir plusieurs sentiment négatives. En effet, Nina dit : « Mon visage algérien. Ma voix française. J'ai l'ombre de ma lumière.» (p.33)
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