Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne

Introduction

Lors de la Révolution Française en 1789, le peuple obtient plus de droit. Ceux-ci sont inscrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Cependant, les femmes sont oubliées dans la rédaction de celle-ci. Olympe de Gouges, active partisane de la révolution, pense qu’une révolution pour réclamer ces droits est nécessaire. Elle rédige donc en 1791 la DDFC. Flora Tristan, une autrice du XIX ème siècle, à écrit dans l’Emancipation de la femme édité à titre posthume en 1845 « J’écris pour que vous sachiez ; je crie pour que vous m’entendiez ; je marche pour que vous connaissiez la route »

Cependant peuvent-ils s’appliquer au projet d’Olympe de Gouges dans la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne ?

Dans un premier mouvement nous analyserons la citation « J’écris pour que vous sachiez », dans un second mouvement « je crie pour que vous m’entendiez », puis dans un troisième mouvement nous étudierons « je marche pour que vous connaissiez la route ».

I-A Tout d’abord, Olympe de Gouges cherche à dénoncer en montrant du doigt les inégalités que subissent les femmes sous la pression de l’hégémonie masculine .

Nous pouvons le remarquer dans le postambule grâce à l’anecdote que nous raconte Olympe de Gouges. Cette anecdote est surprenante car elle est loin du côté formel et juridique des articles pastichés de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne. Olympes de Gouges écrit pour nous faire réfléchir, elle veut se faire entendre avec une anecdote qui nous permet de mieux s’identifier à travers le récit d’une journée banale. De plus, la citation « J’écris pour que vous sachiez » nous fait pensé à Olympe de Gouges qui rédige la DDFC afin que les femmes reconnaissent leurs droits. Ensuite, dans le postambule, Olympe de Gouges dénonce ces inégalités grâce à une succession de questions réponses, courtes, mais qui accentuent cet appel à la révolte. Ces questions rhétorique donne une impression de colère pour faire réagir les femmes mais aussi les hommes. Ainsi, Olympe de Gouges dénonce ces inégalités grâce à l’anecdote édifiante et au postambule qu’elle rajoute dans la DDFC.

I-B Ensuite Olympe de Gouges comme Flora Tristan écrit pour plaidoyer, ce qui veut dire qu’elles défendent les droits de quelqu’un. Olympe de Gouges réclame des droits pour preuve elle dit « La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. » dans l’article 1 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, ici elle défend le droit des femmes pour l’égalité, elle demande à ce que le droit des femmes pour l’instant oublié soit reconnu de tous. Olympe de Gouges demande également une égalité de traitement que nous pouvons percevoir suite à la phrase « La femme à le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à La Tribune » ici l’autrice dit que si la femme est égale à l’homme dans la mort elle devrait pouvoir l’être dans la vie.

I-C Ensuite, Olympe de Gouges écrit également pour nous informer à travers une écriture protéiforme, c’est-à-dire que l’écrit peut prendre les formes les plus variées.

L’autrice va donc utiliser différentes formes dans la Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne tels qu’une lettre, des articles, un postambule ou bien une anecdote pour défendre l’égalité entre les humains. Elle va exposer directement ces idées dans des argumentations directes et avec de l’ironie.

Tout d’abord, elle va réaliser une dédicace à la reine où elle va demander à Marie-Antoinette de faire meilleur usage de sa puissance en soutenant sa déclaration et qu’elle devrait profiter de sa position pour aider les autres femmes.

Elle va ensuite s’adresser aux hommes et remettre en cause leur condition par rapport aux femmes. Son but est d’attaquer l’hégémonie masculine et de montrer qu’il n’y a rien de légitime à ça. Elle cherche ainsi à faire réfléchir les hommes et montrer que l’infériorité des femmes n’est pas naturelle, elle est seulement dû aux hommes.

Puis, dans le préambule, Olympe de Gouges va demander aux femmes d’être constituées en Assemblée nationale, elle y expose donc son sujet. Ce préambule introduit les articles qui reprennent les articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen tout en les féminisant.

Ensuite, dans le postambule l’autrice propose un discours avec beaucoup d’éloquence, en appelant les femmes. Puis, dans une propre anecdote elle permet au lecteur de mieux s’identifier

Ainsi, au travers de ses écrits Olympe de Gouges, va utiliser différentes formes, elle va adopter une écriture protéiforme ce qui va permettre de transmettre le message qu’elle souhaite faire passer et le fait que les femmes aient les mêmes droits que les hommes.

II- A D’autre part, il peut être exprimé qu’Olympe de Gouges est une femme qui « crie pour qu’on l’entende » comme l’écrit Flora Tristan dans son œuvre L’Emancipation de la femme.

Tout d’abord Olympe de Gouges réalise un appel aux femmes, elle veut les interpeller. En effet, dans le postambule de son œuvre l’autrice exprime « Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnais tes droits. ». Ainsi, dès le début de ce texte Olympe de Gouges interpelle les femmes en les sollicitant une par une et en utilisant notamment l’impératif afin de donner un ordre afin qu’elle soit écoutée par toutes les femmes. De plus, l’autrice utilise une exclamation afin d’exhorter les femmes à se réveiller, à ouvrir les yeux et à prendre conscience de ce que la société leur doit lorsqu’elle écrit « Ô femmes ! Femmes, quand cesserez vous d’être aveugles ? ». Ainsi suite à cette phrase Olympe de Gouges va continuer son texte avec un enchaînement de questions réponses afin que les femmes se sentent de plus en plus interpellées et qu’elles puissent se rendre compte des inégalités présentent dans la société.

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