Colette, Sido, 1930 : Comment Colette à travers le portrait qu’elle dresse de sa mère évoque-t-elle et convoque-t-elle son enfance ?
Fiche de lecture : Colette, Sido, 1930 : Comment Colette à travers le portrait qu’elle dresse de sa mère évoque-t-elle et convoque-t-elle son enfance ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar poupi76 • 5 Avril 2023 • Fiche de lecture • 1 314 Mots (6 Pages) • 763 Vues
L E M E R L E E T L E S C E R I S E S
Intro:
> Auteur : Colette
> Sido : roman écrit par Colette parût en 1930. Ce roman célèbre tout autant sa bourgogne natale que sa mère décédée en 1912. Il est constitué de 3 chapitres, le 1er est consacré à la mère de Colette, Sidonie et à son rapport privilégié avec la nature de Saint-Sauveur-en-Puisaye, sa ville d’origine. Le 2ème au « capitaine », surnom de jules, le père de Colette. Le 3ème intitulé « les sauvages », évoque les 2 frères de Colette, Achille et Léopold.
> Extrait : Dans cet extrait, Colette se souvient avec amusement d'avoir trouvé sa mère en pleine contradiction avec elle-même lorsqu’il s'agissait de protéger les cerises de l'appétit des merles.
> Problématique : Comment Colette à travers le portrait qu’elle dresse de sa mère évoque-t-elle et convoque-t-elle son enfance ?
> Plan :
- Présentation par Colette de sa mère qu’elle considère comme exceptionnelle.
- Echange verbal qui révèle le caractère unique de Sido.
- mouvement Retour au réel exprimé et analysé par Colette adulte.
1er mouvement Présentation par Colette de sa mère qu’elle considère comme exceptionnelle:
Dans un premier temps, nous allons pouvoir observer comment Colette fait un portrait général de sa mère et la considère comme exceptionnelle.
→ présentation générale de Sido qui repose sur une entrée biographique, présentation de la mère sans mention du nom.
Périphrase « cette Française »
→ met en relief l’attachement de Sido pour la Fr, un attachement qui contraste avec les lieux où elle a grandi.
C.C.L. « En Belgique »
→ le confirme.
Répétition C.C.L. « Dans l’Yonne »
→ origine bourguignonne, mise à l’honneur de la Fr provinciale ≠ Fr incarné par les figures de la capitale.
PSR « où c’étaient fixés ses 2 frères ainés »
→ attachement à la Fr qui s’oppose à celui de ses frères.
Préfixe itératif « revint »
→ Sido est née en Fr, a grandi en Belgique et a fini par s’installer dans sa région natale l’Yonne.
→ Symboliquement elle exprime par le mariage son amour pour la Fr « elle s’y maria 2 fois »
Enumérat° « parmi des peintres, des journalistes, des virtuoses de la musiques »
→ Sido a grandi dans un contexte culturel assez riche. Les pluriels insistent sur le nombre, la multiplicité de cet environnement.
→ Sido a évolué au milieu d’une population caractérisée par son anticonformisme social. ♀ qui fait ses propres choix.
Adverbe « d’où » + pronom « de qui »
→ Le caractère exceptionnel est renforcé par les interrogations, Colette y exprime son incapacité à comprendre ses origines.
Négat° « je ne saurais le dire »
→ La personnalité de sa mère est exprimée.
Verbes à l’emploi performatif « je la chante » + « je célèbre »
→ Volonté de célébrer, de rendre hommage à cette mère. En même temps qu’elle le dit (je la chante), Colette le fait (je célèbre).
Métaphore « la clarté originelle »
→ Le caractère d’exception de Sido est aussi exprimé, elle ramène son intelligence au divin. Colette renvoie sa mère à une dimension mythique et confirme l’enjeu de la célébration.
Métaphore « petites lumières péniblement allumées »
→ Colette file la métaphore de la lumière pour l’opposer aux tentatives de son entourage de trouver grâce à ses yeux.
Adverbe de fréquence « souvent » + verbe « éteignait »
→ souligne la forte autorité de sa mère.
Périphrase « le commun des mortels »
→ Colette reprend une expression de sa mère entre guillemets, qui sert à montrer le mépris de Sido pour autrui.
→ Recours de Colette à une anecdote pour illustrer qui était sa mère. Elle raconte que Sido à installer un épouvantail dans un cerisier pour faire comme tout le monde en l’occurrence son voisin.
→ Volonté de conformisme. Elle évoque le mépris de Sido pour le voisin qu’elle n’appelle pas par son nom mais par la périphrase « l’Ouest ».
→ Le caractère d’exception de Sido vient du fait qu’elle se distingue du voisin qui a pour tout un rapport protecteur à la nature.
C.C.L « sous l’arbre » + adverbe « passionnément »
→ avec le C.C.L elle est au contact de la nature et avec l’adverbe il y a la souffrance du corps. Sido est comme traversée dans son corps par cette nature. Elle éprouve une extase mais une extase qui n’est pas celle des Saintes chrétiennes mais bien celle d’une grâce envoyé par la nature avec laquelle elle fusionne.
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