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Charles Baudelaire poème Le Soleil dans les fleurs du mal

Commentaire de texte : Charles Baudelaire poème Le Soleil dans les fleurs du mal. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Juin 2023  •  Commentaire de texte  •  769 Mots (4 Pages)  •  207 Vues

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Charles Baudelaire, Le soleil  issu de « Les fleurs du Mal »

Commentaire composé

Charles Baudelaire est un poète du XIXe siècle. Il a écrit « Le Soleil », un poème issu du recueil Les fleurs du Mal, en 1857. Celui-ci fait partie de la deuxième section « Les tableaux Parisiens » où il évoque la ville moderne, ses vices et sa misère mais aussi la rêverie et la beauté.

Ici nous avons un poème lyrique qui parle du soleil. Il est composé de deux huitains et un quatrain, tout en alexandrins et avec des rimes plates. A travers ce poème, de quelle manière Charles Baudelaire fait-il l’éloge du soleil ? Dans un premier temps, nous verrons que le soleil est une source d’inspiration pour l’auteur, puis nous étudierons l’aspect salvateur et guérisseur du soleil. Et pour finit, nous verrons que l’auteur compare le soleil à un poète.

 Le poème commence par un état des lieux de Paris en utilisant un vocabulaire péjoratif comme la rime « morsures » et « luxure », qui évoque la misère et le vice, thème récurrent du recueil. Au troisième vers, le soleil fait son apparition et l’auteur lui donne directement une grande importance en utilisant la personnification « le soleil cruel » suivi d’un déploiement à la fois sur la ville et les champs. Il a déjà ce rôle omniprésent et cette mise en valeur par le verbe « frapper » et l’adjectif « redoublé ».
C’est au vers 5 que l’auteur apparaît avec le pronom personnel « Je ». Par la périphrase « ma fantasque escrime », Baudelaire évoque son activité poétique comme un combat pour montrer aux lecteurs la complexité et le sens caché de la poésie. Il appuie cette idée avec une énumération de verbes au participe présent tel que « flairant », comme un animal en recherche ou encore « trébuchant » et « heurtant » comme un coureur qui rencontre des obstacles, un vrai parcours du combattant de poètes.

Cette deuxième strophe commence fort, en personnifiant à nouveau le soleil comme Dieu « ce père nourricier », qui guérit et donne vie aux êtres vivants comme l’indique le verbe « éveiller » au vers 2. On retrouve dans cette strophe l’emploi important du champ lexical de la nature avec « les champs », « les roses », « le ciel », « moissons », « miel », « croître », « mûrir », « fleurir », ce qui renforce l’idée du « père nourricier ». Le soleil nourrit à la fois les vers et les roses, il ne fait pas de distinction entre ce qui est laid et ce qui est beau et s’impose comme un Dieu bienveillant. De plus, le vers fait également allusion au vers poétique par une homophonie ce qui fait du soleil à nouveau un « père nourricier » pour l’auteur. Ses bienfaits, en plus de s’appliquer à la nature, s’appliquent également aux humains. Il guérit les souffrances morales « fait s’évaporer les soucis » ainsi que les souffrances physiques « rajeunit les porteurs de béquilles ». Le soleil est le seul sujet de toute la strophe. C’est dans celui-ci que l’éloge du soleil est le plus accentué. La conjonction de coordination « Et » marque l’insistance sur ses différents pouvoirs en revenant à de nombreuses reprises. Et le point d’exclamation qui termine la strophe exprime l’admiration de Baudelaire pour le soleil.

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