Baudelaire, La beauté

La beauté, poème de Charles Baudelaire (poète français du 19eme siècle)

Poème issu du recueil Les Fleurs du Mal. Catégorie Spleen et Idéal

C’est un sonnet (deux quatrains puis ensuite deux tercets) avec des rimes embrassées (ABBA). Il y a douze syllabes par vers, ce poème est donc un alexandrin.

Dans ce poème, c’est la beauté qui parle et elle s’adresse aux poètes. Nous avons donc une personnification de celle-ci. La beauté est supérieure (vers 1 -› ô mortels), elle se place au-dessus de tout le monde, elle les domine et les gère.

Le poète tête et trouve son inspiration au sein de la beauté.

La beauté est comme une statue de pierre. Elle est inaccessible et elle ne change pas (ne vieillit pas).

Elle n’a pas/peu d’émotions (je ne pleure et ne ris jamais).

Elle hypnotise les poètes avec ses yeux qui sont comme des miroirs et elle transforme la réalité. Le poète est donc esclave.

En conclusion, la beauté se présente comme quelqu’un de dure et froide. Elle est également distante des mortels. Les poètes sont hypnotisés par elle et elle peut donc les dominer. Elle est si proche des poètes seulement pour pouvoir les manipuler et les piéger. Nous comprenons dans ce poème, que la beauté est l’Ideal inaccessible de Baudelaire.

Il y a des comparaisons dans le poème (comme un rêve de pierre et comme un sphinx incompris) et une personnification principale de la beauté.

Dans le dernier tercet, montre un aspect positif de la beauté.

Voici mon analyse de la beauté de Charles Baudelaire

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