Automne malade, Apollinaire
Commentaire de texte : Automne malade, Apollinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bilouchette • 15 Janvier 2024 • Commentaire de texte • 1 000 Mots (4 Pages) • 163 Vues
Corrigé du DS bilan sur Alcools d’ Apollinaire commentaire composé ou dissertation
Plan détaillé du commentaire composé
- L’automne « saison mentale » ( référence poème « Signe » ) du poète
- Un tableau classique de l’automne :
- La flore ( champ lexicaux )
- La faune ( champ lexicaux )
- Eléments météo liés à cette saison (ouragan)
- Signes de déclin (personnification : « malade » + déclin naturel « tombant » / mûrs »/ « feuille qu’on foule »)
- L’automne est le miroir des sentiments du poète ( comme chez les romantiques):
- Paysage « état d’âme » / mélancolie / désespoir / lyrisme / élégie (plainte)
- Nature personnifiée : « malade » du titre + de « pleurs / larmes / pleurent »
- + C’est le champ lexical de la tristesse / la plainte du cerf « ont bramé » et
+ « pauvre » qui appelle à la pitié / registre pathétique
+ assonances en « é » : « aux lisières lointaines , les cerfs ont bramé » : imitation des pleurs
- Lyrisme : « que j’aime » 2 fois + « adoré »
- L’automne est comme l’amour :
- « les nixes nicettes » : image inattendue, surnaturelle des légendes du Rhin : référence à Annie Playden / confirmé par « qui n’ont jamais aimé » ( A. P. a refusé l’amour du poète)
- De la mort au deuil qu’il faut faire
- L’annonce de la mort de l’automne :
- 2 propositions subordonnées circonstancielles de temps « quand l’ouragan… » et « quand il aura neigé »
- Temps verbaux ; futur « mourras » « soufflera » futur antérieur « aura neigé »
- Menace / danger qui approche : « des éperviers planent sur les nicettes aux cheveux verts naines »
- « meurs » « mourra » : répétition / insistance sur la mort inéluctable
- Les signes de l’hiver : « neige » et » qu’il aura neigé » et « blancheur »
- Le tragique de cette mort :
- « Ô » : apostrophe ( vocatif) des tragédies
- Violence des éléments : « ouragan soufflera »
- Soudaineté / violence de cette mort : antithèses entre la fécondité et la mort : « blancheur et richesse » « de neige et de fruits mûrs » / même antithèse 2 fois
- La blancheur : couleur qui rappelle le linceul
- Faire son deuil / passer à autre chose / cycle des saisons = cycle de l’amour
- La chute du poème : 6 derniers vers qui forment une chute / le poème s’éteint doucement / c’est fini
- Le passé composé : action achevé / finie « ont bramé » « ont aimé »
- Le présent d’habitude ( cyclique / revient) « on foule » « qui roule » « s’écoule »
- Passe à une poésie nouvelle / renouveau : « le train » : technologie moderne
- Fuite du temps : métaphore « la vie s’écoule » ( image du sablier)
+ annonce les calligrammes : les 6 derniers vers imitent les feuilles qui tombent ( rythme de balancier)
Intro possible : « Automne malade » est un poème lyrique d’Apollinaire tiré du recueil Alcools, paru en 1913 . Il confirme la relation particulière qu’entretient le poète avec cette saison comme déjà dans « Automne » ou « Signe ». L’automne n’est rien d’autre que le miroir des sentiments du poète « Mon automne éternelle ô ma saison mentale » (extrait de « Signe »), grâce auquel il peut exprimer et guérir toute sa mélancolie car l’automne est voué à mourir pour laisser sa place à l’hiver, tout comme les amours du poète sont voués à mourir. Nous allons donc nous demander en quoi cet « automne » décrit un paysage état d’âme. Pour y répondre, nous verrons que l’automne est le miroir des sentiments du poète et ensuite que de la mort vient un renouveau.
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