Au cabaret vert, Rimbaud
Cours : Au cabaret vert, Rimbaud. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar tutur11111 • 20 Avril 2025 • Cours • 1 237 Mots (5 Pages) • 15 Vues
Ext3 :
(Au cabaret vert)
Introduction
(amorce)
Arthur Rimbaud, poète aux multiples facettes, incarne l’évolution poétique et l’éloge de la liberté à travers ses œuvres. Rêvant initialement de devenir parnassien, il publie en mai 1870 « Soleil et Chair », un poème célébrant deux grands principes vitaux unifiant le monde. Cependant, en quelques mois, son style subit une transformation radicale : en octobre 1870, Rimbaud n’écrit plus comme un parnassien, bien qu’il conserve les mêmes thèmes centraux. |
Introduction particulier au cabaret vert
.Son poème « Le Cabaret-Vert » illustre parfaitement ce changement. Loin des formes rigides et des thèmes conventionnels du Parnasse, Rimbaud nous offre une errance simple et lumineuse, réduisant l’intrigue au minimum pour mieux capter l’instant vécu. |
Problématique
Comment Rimbaud fait-il l’éloge de la liberté ? |
Conclusion
Ce poème, par son apparente simplicité et son récit minimaliste, célèbre le charme de l'errance et les petits plaisirs de la vie, rappelant les principes d'énergie vitale chers à Rimbaud. À travers des sensations simples et des moments de vie ordinaire, il parvient à créer une illumination intime qui parle à notre humanité profonde. Rimbaud, par son ton moderne et parfois provocateur, s’inscrit dans une longue tradition épicurienne où le bonheur réside dans les plaisirs du quotidien. Cette approche trouve un écho contemporain dans les écrits de Philippe Delerm, notamment dans "La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules", où les petits plaisirs sont célébrés comme des instants de bonheur pur |
(Cinq heures du soir)
Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi.
— Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
De beurre et du jambon qui fût à moitié froid.
Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. — Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,
— Celle-là, ce n’est pas un baiser qui l’épeure ! —
Rieuse, m’apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,
Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse
D’ail, – et m’emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.
Plan
Il serait intéressant de débuter par L’univers de la Fugue (v1 à 7) et de poursuivre avec la sensualité exacerbée (v7 à 11) puis d’achever avec la transfiguration du réel (v12 à 14) |
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Au début du poème nous avons une indication temporelle, un sous-titre + depuis huit jours Depuis huit jours : CCT instaure un cadre spatiaux temporel laisse deviner un périple bien plus long. Au premier vers pas de césure, car rythme de la marche heurter. Sonorité en « q » et « t » cela heurte le sol prise de parole avec le tiret « - » utilisation de la première du singulier « Je » étant un caractère autobiographique J’entrais à Charleroi : Indicateur de lieu, étape importante dans son errance indiquant une intension claire. Noms propres très précis « Charleroi » ville en Belgique. J’entrais : verbe d’action, narration. Fin du V2 imparfaits à valeur durative, c’est descriptif, duratif il arrête de déambuler. 2ème vers césure à l’hémistiche nette, une pause à son errance |
Prise de parole au cabaret vert, on revient sur son lieu V3 Relation de cause à effet, simultané entrée et la commande Il meurt de faim. Expression de la brutalité par l’utilisation du passé simple Enjambement « Tartine » à de « beurre » coupure syntaxique allant à l’encontre. Arthur R assume la trivialité de la scène et en rend compte avec espièglerie : c’est ce que suggère le rejet « des tartines /de beurre » 2ème Rimbaud prend une liberté : Utilisation prosaïque des vocabulaires, vocabulaire quotidien, il prend une liberté. Vocabulaire prosaïque drôle : innovation Premier quatrain : rime croisée et non embrassée, rime pas identique, c’est une manière d’affranchir les codes. Champs lexical de bien-être : adjectif qualificatif épithète détaché qualifie Je Bienheureux. Mise en valeur bien-être : opposition strophe 1 et 2 : douleur => bonheur couleur Verte => bien-être Position détendue Le vert associé à l’infortune Passé simple exprime la brutalité, impression que c’est un imparfait avec le côté duratif « contemplation » ; |
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