Apollinaire, Alcools, "Automne malade"
Commentaire de texte : Apollinaire, Alcools, "Automne malade". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Misaaa • 17 Juin 2023 • Commentaire de texte • 1 191 Mots (5 Pages) • 289 Vues
automne malade est un poème extrait du recueil alcools que Guillaume Apollinaire a écrit en 1913.
Le poème est située dans les dernières pages du recueil entre la Serie A la santé et le poème hôtel.cette place dans le recueil entre ces deux poèmes a quelque chose d’un peu ironique
en effet la santé est une prison ou à séjourner Apollinaire mais cette prison a été construit à la place d’une ancienne maison de santé , de plus le mot hôtel à la même étymologie qu’hôpital il est donc amusant de voir l’automne malade à cette endroit du recueil,entre d’une part la santé et l’hôpital.
Quand on observe ce poème, même avant de le lire on peut constater qu’il a une construction un peu particulière. Je vais à présent commencer la lecture.
Apollinaire se sent une affinité particulière avec cette saison. En effet elle est présente dans d’autres titres du recueil alcools. Il y a un poème qui s’appelle automne un autre qui s’appelle rhénane d’automne Mais surtout dans un poème qui s’appelle signe on peut lire ce vers :Mon automne éternel o ma saison mentale
Son-verre donne l’impression que l’esprit d’Apollinaire est toujours automnale. C’est pourquoi on peut se demander à partir de ce projet de lecture renouvelle le topos sur L’automne en alliant modernité et tradition.
C’est d’abord dans la personnification de l’automne dans le titre, Qui va également continuer dans le premier verre.
en plus de cette personnification il se fait entendre comme une parole affectueuses.
dans la tradition la personnification va se faire sur la nature en général,
or la Apollinaire personnifie uniquement une seule saison.
En ce qui concerne les sonorités elles sont plutôt morne, jusqu’au mot adoré.
comme présenté dans le premier verre avec cette parole adressé à l’automne, sa saison préférée, On la distingue par L’énonciation a la deuxième personne.
Ce qui est intéressant ici c’est que le tu apparaît en même tant que le futur.
le futur apparaît comme si le poète prédisait quelque chose pour l’automne.
cette annonce au futur a d’ailleurs une grande musicalité.
En effet mourras est en écho avec soufflera ainsi que ‘quand’ est en écho avec ‘ouragan’
.Je souhaite m’arrêter sur le mot roseraie ainsi que ouragan.
La roseraie c’est tout simplement un jardin qui est planté de rose.
Et l’ouragan peut être entendu ici comme une tempête très forte avec une connotation hivernale. On le voit bien d’ailleurs puisque au vert suivant l’hiver apparaît à travers la neige.
L’inversion des sons entre le ra est le an est d’ailleurs intéressante entre le vers 2 et 3.
Par ailleurs les termes se succèdent selon une certaine logique,
puisqu’à chaque fois on a d’abord un phénomène météorologique ouragan
suivie de quelque chose qui appartient au végétal roseraie,
idem pour la suite avec neiger et verger.
On peut très clairement s imaginer les vents violents détruisant les roseraie et également les fruits qui gèleraient sur les arbres.
Et c’est bien cette image qui va apparaître dans la strophe suivante.Notamment dans les verts six et sept.
On trouve une injonction avec l’impératif meurs, ça devient plus fort.
cette image est renforcée par les deux conjonction de coordination et,
ainsi que par les parallélisme, puisqu’on a quatre groupes prépositionnel.
Le premier en blancheur et coordonner avec en richesse puis de neige et coordonner avec de fruits mûrs
Il y a également une proximité sonore qui a été faite par l’auteur entre meurs en début de vers et mur enfin de vers.
Ce hasard linguistique donne du sens lorsqu’il est mis en évidence.
Je reviens à présent sur le vert pauvre automne que j’ai volontairement passé. La tonalité pathétique ressort à travers l’expression de la tristesse de la peine.
Ici, pauvre on peut voir deux sens premièrement
celui qui nous évoque la
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