Amélie Nothomb, Stupeur et tremblement

Les aventures Amelie Nothomb

Nous devons tous gagner notre pain d’une façon ou d’une autre. Pour certains, cela est facile, alors que pour d’autres, c’est plus difficile et pour certains c’est même de l’esclavage. C’est pour cela que nous avons les syndicats pour nous donner nos droits autrement nous vivrons dans une anarchie totale. Comme le démontre le roman de la Belge Amelie Nothomb Stupeur et Tremblement, au Japon on compare souvent la vie à un asservissement, un abus de pouvoir ou même à un contrôle extrême de l’individu. Nous allons vous démontrer son expérience de travail dans une entreprise japonaise et comment Amelie fait la satire de sa propre aliénation.

Amelie Nothomb a passé toute une épreuve lors de son contrat  avec l’entreprise Yumimoto ce qui l’a poussée à la satire. Je vais vous démontrer en trois points mon point de vue vis-à-vis cela. Premièrement, je vous cite le passage à la ligne Ligne 85-90 « et si Adam Jonson devenait le verbe, dimanche prochain le sujet, joue au golf le complément d’objet et monsieur Saito l’adverbe ? Dimanche prochain accepte avec joie de venir Adamjohnsoner un jouer au golf monsieurSaitoment  et pendant l’œil d’Aristote ! ».  Elle tourne au ridicule cela, car son supérieur lui a donné une tâche dont elle a toutes les capacités pour la faire, par contre elle n’arrive toujours pas à bout de cette dernière. Elle a dû recommencer, Monsieur Saito n’était jamais ravi puisqu’il a déchiré son travail à plusieurs reprises malgré l’effort d’Amelie. Chaque fois qu’il déchira la feuille, elle devait reformuler tous les mots pour en faire un nouveau texte, à un point où elle tourna en moquerie cela. Deuxièmement à la ligne 2739 « Dis-lui que, comme madame Pipi, tu peux gagner plus ailleurs. » et a la ligne 2743 « Dis-lui que tu restes seulement si on met aux chiottes une assiette ou chaque usager déposera cinquante yens. ».  Elle tourne en comédie sa raison d’être, le pourquoi elle travaille toujours dans cette compagnie d’esclavagiste. Amelie perdit la tête, elle a eu un déséquilibre mental, car c’est rendu qu’elle raconte des blagues à elle-même. Troisièmement à la ligne 2689 à 2690, je cite le passage « Les comptables qui passaient dix heures par jour à recopier des chiffres étaient à mes yeux des victimes sacrifier à l’autel d’une divinité dépourvue de grandeur et de mystère ». Elle tourna en raillerie cette scène, cala ne doit pas être amusant de recopier des chiffres à longueur de journée. Cette action voue au désespoir, imaginer passer toute sa vie à recopier des chiffres à longueur de journée c’est une vie d’esclavage, c’est pour cela qu’elle tourne cela en un sacrifice.

Maintenant, nous allons vous démontrer comment Amelie Nothomb nous montre sa propre aliénation. Pour commencer de la ligne 1594 à 1597 « D’ailleurs, tu t’en rendras compte très vite, car l’illusion de ta victoire ne peut être que provisoire. Et ne jouis pas de l’instant : laisse cette erreur de calcul aux Occidentaux. L’instant n’est rien ta vie n’est rien. Aucune durée ne compte qui soit inferieure a dix mille ans. » Un peu plus haut dans le texte, Amelie Nothomb critique la vie de la femme nippone au Japon et la façon dont laquelle elle était mal traitée. Une femme nipponne ne pourra jamais réussir sa vie, à moins qu’elle se donne 3 fois plus qu’un homme. À ce point-ci, Amelie doit se sentir déstabilisée et découragée à ce stade de sa vie. Ce qui prouve cela est qu’elle dit ‘’ L’instant n’est, rien ta vie n’est rien’’. Mon deuxième point est à la ligne 3056 à 3059 « Cette année-là, pour des raisons onomastiques, je ne pus en avaler. Quand j’approchais de ma bouche un Omochie, j’avais la certitude qu’il allait rugir : « Amelie-san ! ». Tellement qu’Amelie a subi des injustices de la part des japonais même un plat qu’elle aimait beaucoup elle n’arrivait pas à le manger, elle a subi un trauma au niveau du cerveau à un certain point où elle crue que la nourriture va commencer à crier son prénom en japonais. Mon dernier point et non le moindre à la ligne 1955 « J’adore que tu souffres dan ton orgueil, j’adore que tu n’aies pas le droit de te défendre, j’adore ce genre de viol ! ». Ce point-là nous montre à quel point les patrons au Japon ont le contrôle sur leurs employés. Amelie a dû se sentir violée de l’intérieur. Elle perdu son libre-arbitre, car c’est de son patron que l’on parle. C’est la personne à qui elle doit obéir qui la fait sentir de la sorte.

...