L’intelligence artificielle, à garder Où à jeter... virtuellement
Dissertation : L’intelligence artificielle, à garder Où à jeter... virtuellement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sylvainzachary • 15 Novembre 2023 • Dissertation • 2 102 Mots (9 Pages) • 160 Vues
Zachary Sylvain
109-101-MQ
Gr. 00002
L’intelligence artificielle, à garder
Où à jeter… virtuellement
Travail remis à :
Bastien Gauthier
Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption
Lundi 15 mai 2023
- L’éclosion de l’intelligence artificielle
Au cours des dernières décennies, l’évolution des technologies au cœur des sociétés à ouvert la voie à une nouvelle ère dominée par le progrès scientifique et le progrès technologique. Grâce à sa volonté de vouloir créer un environnement plus saint pour tous, l’humain utilise ces technologies à son avantage. Connectés aux appareils technologiques permettant d’obtenir certaines données rêvées, les hôpitaux offrent une diversité de moyens pour améliorer la santé des citoyens. Ils sont le parfait exemple d’une intégration positive des technologies de haute pointe dans le marché.
Ces technologies sont récemment devenues de plus en plus essentielles pour l’humain. En effet, elles le côtoient chaque jour et sont omniprésentes dans sa vie. Elles sont la raison pourquoi vous lisez ce texte sur votre écran, et non sur une feuille de papier. Que doit être l’opinion de la population sur la présence des technologies au sein d’une société qui cherche encore ses moyens en 2023? Après tout, si l’humain fabrique la technologie, il serait impossible que cette dernière soit capable d’effectuer un travail équivalent, voir meilleur que lui, non?
L’intelligence artificielle s’est introduite dans la vie des humains comme un tsunami changeant la vie de millions en quelques instants. Au début, elle est inconnue et fait peu de bruit, mais lorsque la population réalise qu’elle s’approche de leur vie pour infliger des conséquences, il est déjà trop tard. Si, le développement de l’intelligence laisse une liste infinie d’avantages, mais elle a aussi ses torts. La montée en puissance de l’intelligence artificielle et son impact sur la société est l’enjeu contemporain majeur qui met en jeu la conception de l’être humain en anthropologie philosophique.
- L’anthropologie philosophique, c’est quoi?
Cette branche de la philosophie cherche à comprendre l’être humain dans sa globalité en explorant les questions les plus fondamentales. Elle désire explorer l’historique de l’être humain pour donner des réponses réfléchies aux interrogations sur la place de l’humain dans le monde. Avec un contexte où les emplois des humains sont potentiellement en danger à cause de l’intelligence artificielle[1], il est tout à faire normal de se poser des questions, comme l’humain à tout le temps fait. Puisqu’il est impossible d’avoir un accord commun sur le rôle que l’intelligence artificielle devrait jouer en société, l’anthropologie philosophique entre en jeu.
- L’enjeu
L’arrivée de l’intelligence artificielle fait tourner bien des têtes, et avec raison. Dans le marché du travail, chacun a raison d’avoir peur et de craindre pour son emploi, parce que l’intelligence artificielle montre qu’elle est capable de faire le même travail que l’être humain, mais avec un pourcentage d’erreurs beaucoup plus minime comparé à celui de l’être humain, voir nul. Dans les grandes compagnies, certaines recherches expliquent qu’il y a de la place autant pour l’humain que pour l’intelligence artificielle. Un extrait d’un article de visiatv dit : « Imaginez : quand il s’agit de réserver une salle de réunion, choisir une formation professionnelle ou trouver des réponses rapides aux questions posées par les clients, l’IA peut être un véritable facilitateur. » [2] Donc, nous pouvons tirer une conclusion simple, l’intelligence artificielle peut s’infiltrer dans la société et dans le marché du travail.
Thomas Hobbes et Sigmund Frund sont deux philosophes ayant établis des théories pouvant donner des opinions différentes sur l’impact que peut avoir l’intelligence artificielle en société. Avant même d’analyser les théories en les plaçant dans le contexte historique vécu présentement, on sait déjà que le dilemme de l’intelligence artificielle ne sera pas résolu, c’est un casse-tête trop compliqué.
- Une grande tête aurait peur…
Sigmund Freud est un philosophe et neurologue autrichien né en 1856. Étant un des penseurs les plus influents du 19e et 20e siècles, il est considéré comme le père de la psychanalyse. Freud passe ses études à analyser l’humain et ses relations interpersonnelles autant que le bien être psychologique.[3]
Freud décrit dans ses ouvrages et dans « Malaise dans la civilisation » que les relations interpersonnelles dans les premières années de l’humain sont essentielles pour bâtir des relations. En établissant des contacts directs avec ses parents, le jeune enfant apprend des gestes qui lui seront utiles toute sa vie. Freud a également parlé des principes de plaisir et de réalité. C’est deux principes sont aussi essentiels à l’humain pour qu’il puisse créer ses repères avec des humains[4][5]. En effet, le principe de plaisir fait référence au désir de l’humain à aller chercher le plaisir et éviter l’inconfort. Par exemple, un jeune enfant ayant faim va alerter ses parents pour que ces derniers aillent chercher de la nourriture.[6] Le principle de réalité représente la réalisation des exigences extérieures. Par exemple, un personnel avec un petit budget qui désire partir en vacances va choisir la destination la moins cher pour ses vacances. L’humain, dans tout les stades de sa vie, doit établir des contacts soit avec d’autres humains ou avec lui-même, c’est la théorie que Freud mets de l’avant.[7]
Dans le contexte actuel, la présence de l’intelligence artificielle en société selon les principes de Freud lui font peur. En effet, l’intelligence artificielle va à l’encontre des idées du philosophe parce qu’elle pourrait potentiellement conduire à une diminution des interactions humaines. C’est-à-dire, si les humains établissent plus de contact avec des machines, leurs capacités à établir des liens avec des humains peuvent être affectées. Les besoins émotionnels de l’humain ne seront alors pas remplis. De plus, l’intelligence artificielle, puisqu’elle est entièrement informatique, est incapable de comprendre les émotions de l’humain comme un humain biologique. Selon, les principes de Freud, un abus de l’utilisation de l’intelligence artificielle pourrait remettre en question la compréhension de l’humain de lui-même.
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