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En quoi la fast-fashion est-elle néfaste pour l’ environnement et quelles solutions peut-on envisager ?

Fiche : En quoi la fast-fashion est-elle néfaste pour l’ environnement et quelles solutions peut-on envisager ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Mai 2024  •  Fiche  •  1 709 Mots (7 Pages)  •  92 Vues

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INTRO :

Dans la vie de nombreuses personnes sont sujet à acheter dans des magasins de fast fashion,.En effet avec des prix attractifs cela rend la mode accessible et pousse à consommer pour avoir la dernière veste ou les dernières chaussures en vogue. La fast fashion ou mode rapide désigne une mouvance de marques qui produisent des vêtements très vite, très souvent, et pour pas cher.Par exemple Shein, zara ou Temu sont des marques de fast-fashion

100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde.

Leur production a tout bonnement doublé entre 2000 et 2014 .

La question climatique que cette surconsommation de vêtement m’a intriguée moi même défenseuse du climat et passionnée de mode. Je me suis donc demandée : En quoi la fast-fashion est-t-elle néfaste pour l’ environnement et quelles solutions peut-on envisager ?

Tout d’abord je montrerais en quoi la fast-fashion est une catastrophe écologique puis je vous informerai sur les solutions que nous pouvons apporter à notre échelle et les solutions que les institutions peuvent mettre en place.

UNE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE

Nous allons aujourd'hui parler de la majeure conséquence de la fast fashion : la catastrophe écologique qu’elle engendre. L’empreinte carbone est un indicateur qui vise à mesurer l’impact d’une activité sur l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette activité. Celle du secteur de la mode est estimée à 1,2 milliard de tonnes de CO2, soit environ 2 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Si les tendances d’achat se poursuivent, cette part atteindra 26 % en 2050

Plongeons nous dans le cycle d'un vêtement pris sur une marque de fast fashion tel que Shein:

D'abord la matière première :

  • Le coton est la matière végétale la plus utilisée dans le monde. On en produit chaque année 18 millions de tonnes malgré son impact dramatique sur l’environnement.Le coton est la culture la plus gourmande en pesticides ! Elle ne couvre que 2,5 % de la surface agricole mondiale, mais consomme 11 % des pesticides. Prenons l’exemple de l’Inde où 98 % du coton cultivé est génétiquement modifié.

  • Mais certaines productions  consomment aussi beaucoup d'eau. En effet, on estime que la conception d’un jean nécessite 7500 litres d’eau ( teindre lavé delavé puis re lavé), soit l’équivalent de 50 baignoires remplies.

Durant la conception des vêtements il y a ensuite l'étape de la teinture et selon l’ADEME, 20 % de la pollution des eaux dans le monde serait due aux teintures du secteur textile

Les produits nécessitent beaucoup d’eau ce qui en gaspille mais,en plus, cela entraîne de la pollution.

Les vêtements en matière synthétique notamment le polyester relâchent des microfibres plastiques à chaque lavage…qui finissent dans  les océans: c’est 240 000 tonnes de microparticules soit l'équivalent de 24 milliard de bouteilles  de plastiques sont ainsi relâchées dans l’environnement chaque année dans le monde.

Dès que notre vêtement est fabriqué et  teinté

Il se heurte à un autre impact : le transport.

 La majorité de nos habils viennent de pays asiatique,une paire de jeans peut ainsi parcourir jusqu'à 65 000 km avant d’arriver sur son lieu de vente. Soit environ 19 000 Kg de CO2 relaché par le transport. Quand on sait que shein  met en ligne 6 000 nouveaux vêtements chaque jour sur son site et que Zara autre marque de fast fashion renouvelle ses rayons 24 fois chaque année, nous pouvons imaginer l'empreinte carbone ahurissante de ces marques.

Une fois dans notre placard, le vêtement est mis plusieurs fois, et chaque lavage émet de nombreux micro-plastiques.

Une fois usé ou une fois que la mode est passée alors le vêtement est jeté puis exporté dans des pays qui stockent les vêtements notamment au Ghana

Ainsi même après leur utilisation ils polluent comme les vêtements sont stocké dans de grands champs

COMMENT FAIRE POUR CONTRER LE PHÉNOMÈNE ?

  1. la consommation engagée

Mais après avoir entendu tout ça il est logique de se demander : mais que puis-je faire alors pour contrer ce schéma et faire en sorte de ne plus polluer ?

Il existe plusieurs options pour lutter à sa manière contre le phénomène et qui ne sont pas très contraignantes !

 Commençons par le plus simple à faire dès maintenant : remettre plusieurs fois ses vêtements avant de les laver. En effet un jeans peut être remis plusieurs fois d'affilée sans problème. Cela permet de consommer moins d'eau et de relâcher moins de micro plastique dans l'eau.

Ensuite il faudrait consommer moins mais de meilleure qualité. Acheter un seul jeans ou deux suffit mais pour ne pas avoir à en racheter faute de qualité il faut mieux en acheter un plus cher mais qui tiendra plus longtemps. Garder ses vêtements plus longtemps permet aussi de lutter contre le phénomène.

Pour acheter à des sources fiables vous pouvez regarder sur internet d'où viennent les  

Vêtements, en quelle matière ils sont ect ou en regardant les écolabels comme l'écolabel européen (produits ou services qui respectent l'environnement) ou le label  GOTS Global Organic Textile Standard (approuve que la matière est issue d’agriculture biologique)

Effectivement ces marques plus éthiques coûtent plus chères et ne sont pas adaptées à de petits budgets.

Ainsi je vous propose une dernière solution : acheter en seconde main : en ligne avec Vinted ou en magasin en friperie ou chez Emmaüs. Cela vous permet d'avoir accès à beaucoup de choix pour un tout petit budget !

  1. Les actions des institutions

réglementation et incitation

Dans  l'union européenne :

L’union européenne parle de mettre en place des taxes supplémentaires pour les commandes des sites de fast fashion comme Shein ou Temu et certaines réglementations .

Notamment :

  • une interdiction explicite de la destruction des produits textiles invendus et retournés dans les règles d’écoconception de l’UE ;
  • Des règles claires pour mettre fin aux pratiques de greenwashing ou en français d’écoblanchiment,
  • Garantir des pratiques commerciales équitables et éthiques en faisant respecter les accords commerciaux de l’UE;
  • prévenir et  minimiser les rejets de microplastiques et de microfibres dans l’environnement.

Cela pourrait favoriser le développement et la popularité des marques locales et durables, contribuant à une industrie de la mode plus responsable.

Le rapport devrait être adopté en plénière avant l’été.

En france

Le 14 mars 2024 , à l’Assemblée nationnal, une proposition de loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile a été adoptée :

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