Rabelais, Gargantua

Brouillon

Introduction :
François Rabelais est un écrivain humaniste français, de la Renaissance, née en 1483. Militant pour la paix, la tolérance, il était croyant, évangélique mais n’hésitez à critiquer l’Eglise. Il est l’auteur d’œuvres telles que Pantagruel son premier ouvrage parut et Gargantua, écrit et publié en 1534. Gargantua enfant issu d’une grossesse de 11 mois, nait géant obèse mais surtout assoiffé. Rabelais nous plonge dans un imaginaire à la fois grotesque et ironique à travers ce texte, cependant rempli de sagesse, d’instruction et de philosophie.
Nous pouvons donc nous demander si le rire chez Rabelais, est un moyen de rendre l’homme meilleur ?
Nous aborderons dans un premier temps l’éducation à travers le rire puis nous étudierons le rire dénonciateur dans Gargantua.

Dès le prologue, Rabelais nous détaille ce qu’on pourra trouver dans son œuvre. La description des silènes en est le parfait exemple. Celle-ci permettra au lecteur de comprendre comment étudier et comprendre cette œuvre.
L’auteur critique ces boîtes comme décorer « pour inciter les gens à rire ». Elles paraissent drôles mais inutiles pour le lecteur. Cependant cela représente uniquement l’extérieur de ces boîtes. Celles-ci renferment en réalité énormément de savoir, de richesse, ... Le véritable intérêt de cette phrase, montrer que ce qui semble être fait pour rire cache en réalité un grand savoir. Et cette forme d’écriture, nous la retrouverons tout au long de la lecture de Gargantua.

Par ailleurs, cette description des silènes permet de sensibiliser le lecteur à un nouveau lexique riche et complexe : « harpies, satyres, ... », « l’ambre gris, l’amome, ... ». La lecture de cette œuvre ne nous initiera donc pas simplement à l’implicite mais également à la richesse du langage.

La pensée humaniste joue un rôle majeur dans l’œuvre de François Rabelais. Elle place l’éducation au centre de ce mouvement de pensée. En effet, considérer que l’homme est perfectible et en perpétuel mutation souligne le rôle central de l’instruction.
L’auteur dénonce la méthode scolastique des éducateurs, religieux médiévaux. Cette dernière favorise le « par-cœur » à la réflexion.

Selon Gargantua «Leur savoir n’était que sottise, et leur science que niaiseries abâtardissement les esprits bon et droit et corrompant la plus belle jeunesse. »
En répondant d’une manière si violente et disproportionnée, François Rabelais démontre que cette éducation se situe à l’opposée de la philosophie humaniste, et par conséquent la sienne.

Il illustrera ce propos lors du voyage de Gargantua à Paris. Il se moque des parisiens bercés par cette éducation, en les noyant dans sa pisse afin d’affirmer son mépris et sa supériorité. Les uniques rescapés sont hissés au haut de la colline de l’université. Leur seule réponse : blasphème de Gargantua. Illustre leur incapacité à réfléchir par sois même.

le partage du savoir.

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Par ailleurs, partager son savoir, multiplier celui des autres est une notion essentielle chez François Rabelais. L’étude de cette œuvre est donc également une leçon de générosité. Débutez son prologue, par “ buveurs très illustre “ est à la fois arrogant presque insultant, c’est la signature de ce rire dans Gargantua. Mais n’ait pas pour autant démuni d'intérêt.

Cela illustre cette envie chez François Rabelais de déclencher cette soif de savoir chez le lecteur. Soif de savoir également présente dans le nom de l’oeuvre et du personnage “quel grand (gosier) tu as “. Cependant cet enrichissement culturel doit se consommer comme un bon verre de vin, dans la joie, l’envie et le plaisir.

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