Fiche philo chapitre la conscience, notes de cours
Fiche : Fiche philo chapitre la conscience, notes de cours. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cam76281GEGE • 28 Septembre 2023 • Fiche • 1 843 Mots (8 Pages) • 229 Vues
CHAPITRE 1 : La conscience
« La conscience des mots amène à la conscience de soi : à se connaître, à se reconnaitre » dit le poète Octavio Paz, lauréat prix Nobel littérature en 1990
LA PHILOSOPHIE
- Inventé par Pythagore, pré-socratique qui adopte perpective religieuse et répète mythes
- Avec Socrate, changement de paradigmes, adopte perspective laïque, n'a rien écrit
- Socrate – Platon – Aristote
- La méthode maïeutique = accoucher les esprits = faire comme si on sait rien
- La triple quête = unité, universalité, vérité
- Epictète cherche norme commune
- Aristote l'étonnement
- Raison ≠ l'opinion
- Les Sceptiques pensent qu'il n'y a pas de vérité universelle
- ≠ dogmatiques pensent avoir une vérité définitive
LA CONSCIENCE
cum + scientia = avec science = accompagné de savoir
3 niveaux de l'état de conscience
- La conscience spontanée = instinct = sensations
- La conscience réfléchie = émotions = faits
- La conscience morale = raison = valeurs morales (choix)
ENTRÉE EN MATIÈRE (à résumer ou prendre une partie dans l'intro?)
Notre expérience de la conscience semble immédiate et ces états de conscience nous paraissent évidents. Tous ses états int »rieurs sont accompagnés d'un savoir, ainsi dire que l'être humain a une conscience cela signifie qu'il n'est pas une chose parmi les choses. Mais l'être humain est également capable de se mettre a distance de lui-même.
L'opinion courante nous dit que chacun a le sentiment de sa propre expérience. Il faut comprendre que la conscience est le sentiment que nous avons de nous-même, c'est une évidence intérieure à l'état éveillé. Pourquoi ? Parce que c'est par ma conscience que j'ai connaissance des choses qui m'entourent. La conscience c'est aussi parfois ce qui me rattrape quand je sais que j'ai mal agi.
Par sa conscience chacun se rapporte au monde et à soi-même. Nous sommes observateurs et observatrices.
Par définition, la conscience est la connaissance que chaque sujet (être humain) a par sa pensée de nos états intérieurs.
- Conscience et connaissance de soi
- Blaise Pascal
La grandeur de l'homme réside dans son activité́ spirituelle. C'est la prise de conscience, la saisie réflexive, qui est au fondement de la dignité́ humaine. L’homme est impuissant face à l’univers.
→ Pascal réfute à la fois ceux, qui valorisent à l'excès et à l'envi la supériorité́ humaine (comme dans la tradition cartésienne et rationaliste) et ceux qui, au contraire, raillent l'humaine condition (le scepticisme, le luthéranisme).
→ Pascal entend dépasser l'opposition stérile entre dignité́ et indignité́ : les deux antonymes, loin de s'exclure, se concluent en réalité́ l'un de l'autre.
Donc, il s’oppose à l’idée d’un être humain tout puissant, dominateur. Il s’oppose aussi à ceux qui prônent l’indignité de l’homme.
- Socrate
« connais-toi toi-même »
Chez les athéniens = objet des dieux = dédié à un rituel
Pour Socrate = « sache que tu es un homme qui a des opinions, des désirs, des préjugés » = idéal de l'homme est d'avoir la connaissance de soi car la connaissance de soi conditionne nos autres choix / connaissances
Il faut se détacher des désirs qui provoquent le manque, de nos opinions fausses et ne pas se confondre avec nos affections
« nous devons être capable de ne pas nous laisser nous emporter par les opinions, les préjugés et être capable de nous apprécier à notre juste valeur » = ombre et lumière
= la maitrise de soi = engage la conscience morale = grandir sur notre chemin d'humanité est une mission
- Que puis-je connaître de moi-même ?
- Descartes
« je pense donc je suis » (livre page?)
Opère un changement de paradigme radical car change manière de voir le sujet penser
L'existence se déduit du constat de la pensée = cherche hypothèse indubitable
« si nous voulons être assurés de la vérité de nos connaissances, nous devons rejeter toutes celles qui sont incertaines »
Doute de manière méthodique : « sera vrai et certain ce qui est indubitable »
Le doute cartésien = un chemin, une méthode (meta + odos = le chemin) qui permet de parvenir à la vérité
- « Puisque nos sens nous trompent, puisqu'ils nous trompent parfois, nous ne pouvons donc pas leur faire entièrement confiance donc nous pouvons et nous devons alors douter des connaissances que nos sens nous fournissent. Rejetons comme faux tout ce que nos sens nous apprennent »
- « Puisqu'en mathématiques, il arrive que nos jugements soient faux nous devons également rejeter toutes les connaissances mathématiques »
- « Puisque dans le sommeil et plus particulièrement dans le rêve, nous n'avons pas confiance que nous rêvons, rien dans ce cas ne nous assure que nous ne sommes pas sans cesse en train de rêver »
Douter → Penser → Exister
3 ← 2 ← 1
Si je doute je pense donc j'existe
Il faut exister pour penser et penser pour douter
Veut montrer que doute est possible
Distingue théorie (connaissance) et pratique (action)
Pour la connaissance, il faut douter de nos sens mais dans l'action ils sont utiles (camion)
Après les 3 étapes il reste quoi ? On a pensé et cette pensée est la mesure de notre existence
« Je pense donc je suis » = vérité indubitable = évidence intellectuelle = « le fondement de toute connaissance »
« L'âme n'est pas séparable du corps » = expériences médicales = maladies psychosomatiques (psyché = âme et soma = corps) = âme souffre quand corps souffre
Besoin d'équilibre corps, cœur et esprit
- John Locke (page 32)
S'oppose à Descartes = empiriste (du grec emperia → expérience) ≠ rationalisme
L'âme est distincte mais pas séparée
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