Fiche philo BTS DG

Étant une étudiante de Design Graphique, j’ai été immédiatement séduite par les thématiques contenues dans 

La démarche de l’association Château de Servière, c’est une galerie d’art contemporain avec plusieurs événements. J’ai également considéré que ce projet était intéressant sur le plan professionnel dans la mesure où cette association est engagée dans une multitude de projets. Il fallait que je fasse un choix. 

Ma fiche philo comporte les rapports de la thématique “La trace et le mémoire” et les rapports entre l’art contemporain et les ateliers d’artistes, et la problématique de sensation de la vie. J’ai donc décidé d’étudier les rapports entre l’art contemporain et les ateliers d’art contemporain pour deux raisons : Premierement, l’art contemporain me permettait de se développer à travers une multiplicité de regards et la deuxième raison est de m’attarder à mettre en lumière le rôle des ateliers d’art contemporain en devenir.

1, La trace et la mémoire

2, L’art contemporain

3, La relation entre la mémoire et l’art

4, Les ateliers d’artistes

5, L’art contemporain et le public via les ateliers

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I, LA TRACE ET LA MÉMOIRE

Afin de créer une amorce et imaginer des hypothèses pour ce projet, j’ai commencé par faire de recherches vocabulaires et visuelles pour le thème de La Trace et La Mémoire.

Tout d’abord, on verra sur les notions de la trace et de la mémoire. 

La mémoire est une activité biologique et psychique qui permet d’emmagasiner, de conserver et de restituer des informations selon la définition du Larousse. On lui attribue comme synonyme : la réminiscence ou le souvenir.

La trace est ce qui nous reste. Elle peut être matérielle : une archive, un objet. Elle peut marquer un territoire : une stèle, un monument, et cela induit une architecture, une épigraphie.

Le professeur Francis Eustache, un psychologue français spécialisé en neurosciences, dit quand il parle des mécanismes complexes de la conscience humaine.

La façon dont les informations ou les événements sont enregistrés dans la mémoire : Les mécanismes automatisés que nous créons nous-mêmes lors de l’apprentissage des cycles ne nécessitent pas les mêmes mécanismes de mémorisation d’un poème ou rappelez-vous votre jour de mariage. Nous pouvons nous souvenir de quelque chose, parce que nous voulons (pour l’obtention du diplôme, le collège ...) ou à cause du fait qu’il a une signification particulière pour lui-même. Mais chaque jour, nous nous souvenons aussi accidentellement de beaucoup de choses, mais nous ne sommes pas actifs, par exemple, nous reconnaissons le visage de quelqu’un que nous avons rencontré il y a une heure dans la rue.

Les traces de mémoire sont également conservées pendant une courte période ou pendant une longue période : de la seconde à la vie entière. Quand il s’agit de l’origine, il peut être complètement accidentel ou entraîner un certain effort. Et enfin - en fonction de l’âge, du contexte, de l’état de santé ou de l’émotion - nos systèmes de mémoire fonctionnent différemment.

La science le sait déjà, le processus d’enregistrement des souvenirs (codage) et de recollection de soi se fait de façon asymétrique. Dans le premier cas, l’hémisphère gauche (cortex préfrontal) est actif ; En revanche, dans le second cas, l’hémisphère droit devrait être actif. Pas seulement ça. D’autres zones du cerveau, en particulier l’hippocampe, jouent également un rôle décisif dans le processus de création de souvenirs. Dans les premiers stades de la maladie d’Alzheimer, les premières lésions peuvent être identifiées dans l’hippocampe lui-même.

Comment créer des souvenirs : Prenez des vacances dans la mer. En été, les foules apportent des nageurs colorés, tous disent, jouent, les oiseaux chantent sur Casuarina ... La scène animée est déclenchée par les détails à la périphérie du cortex (responsable de la vue, de l’ouïe, de l’odorat ...). Suivi de deux scénarios : l’événement n’a pas de signification particulière et ses traces tombent dans l’oubli dans un état sans forme particulière. Ou inversement : l’objet éprouve un moment particulièrement fort et y retournera dans la tête pendant plusieurs jours. Une telle « survie » continuera à apparaître au-delà du désir du sujet, en particulier dans le sommeil et dans ce cas des traces d’une telle mémoire existent depuis des mois ou même des années. L’hippopocampe était particulièrement actif. Il forme une toile d’araignée, reliant différentes parties du contexte qui continue à se disperser à travers différentes zones du cerveau.

Une fois les composants liés, les souvenirs sont gravés dans le nouveau cortex. Ensuite, tout affichera pleinement - juste une indication liée au contexte (plage, chant des oiseaux sur Casuarina ...).

A l’occasion du 20ème anniversaire du CDS, selon des études du professeur Francis Eustache, afin que cet événement soit mis dans le cerveau longtemps, j’ai besoin de faire un événement extraordinaire, mais le problème est : l’OAA a un événement annuel non uniquement à l’occasion de 20 ans. Il faut donc créer pour OAA un point remarquable. Dans ce cas, et ayant une graphiste, j’ai choisi de créer une charte graphique comme un point à souvenir. C’est vraiment nouveau et il intéressera le public, tout en reliant l’OAA à la CDS.

Dans le cadre de ce projet, je vais faire une série des déclinaisons d’événement d’anniversaire de 20 temps qui connecte directement le thème de La Trace et la mémoire et une charte graphique de l’événement annuel de l’annonceur : OAA !

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II, L’ART CONTEMPORAIN

L’art contemporain désigne, de façon générale et globale, l’ensemble des œuvres produites depuis 1945 à nos jours, et ce quels qu’en soient le style et la pratique esthétique mais principalement dans le champ des arts plastiques. Dans cette classification, l’art contemporain succède à l’art moderne (1850-1945).

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