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Thèse sur la dépression

Thèse : Thèse sur la dépression. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2024  •  Thèse  •  677 Mots (3 Pages)  •  142 Vues

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Dépression

J'ai décidé de m'interroger sur la notion de depression. Il existe aujourd'hui des preuves à l'appui démontrant que la dépression a un impact significatif sur notre santé, de manière directe. Mais dans ce cas-là, pourquoi a-t-on tant de mal à le quantifier. Il vrai qu'on peut se fier à des données liées à notre QI, nos neurones, ect... mais on a jamais su mesurer la dépression. On a jamais su classer les sujets sur une échelle de gravité. Pourquoi est-ce si compliqué ? Nous qui avons su classer les differents variants de la Covid-19, nous qui avons normalisé un rang d'importance en fonction des sujets à traiter, ect... Pourquoi la dépression est pour nous si abstraite ? Est-il possible qu'elle n'existe pas ? Je ne sais pas. On ne peut pas nier les résultats de la science quant à ce sujet. Pourtant, de mon côté, je vais essayer de comprendre l'existence de la dépression sur la forme, et non pas le fond. N'est elle pas imaginaire ? Quand je me penche sur des cas spécifiques qui se disent en phase de dépression, il est vrai que je vois des dégâts chez ces sujets. Mais j'ai tendance à croire que la dite "dépression" n'est qu'un prétexte, un concept, un imaginaire créé par l'individu qui a su le matérialiser à travers des dégâts vitales, car, dans la culture de tous, la dépression est "censé" nous détruire. Les personnes ne se blessent pas à cause de la dépression, mais elle se blessent car, selon les normes sociales, la dépression doit blesser puisque c'est son rôle présumé. Après, affirmer une thèse, qui est en plus un sujet sensible, sans en donner des preuves sur les différents aspects de recherche est simplement inutile. Mais le probème est là, la dépression opère d'une thématique que la science ne peut normer : l'imagination. La dépression est, selon ma définition, un bien forgé par l'imagination emplis des sentiments négatifs qui réussit à se matérialiser sur l'individu en question. Et c'est pour cela qu'il est difficile de comprendre la dépression, car elle dépend d'une notion que l'on ne peut pas normer. Je viens parfois à me demander si la dépression n'est pas le signaux du cerveau, provoqué par une blessure abstraite, tous comme une coupure au doigt qui fait que le cerveau crée la douleur pour avertir l'individu. Et nous savons tout aussi bien que la douleur est aujourd'hui quantifiable à l'aide de différentes échelles comme celle de Schmidt. Mais pourquoi la dépression, à contrario d'une douleur dûe à une blessure, n'a pas de possibilité d'être graduée ? Car, pour quantifier une douleur, il faut une blessure concrète, qui de plus est de la responsabilité d'un agent externe à l'individu. A l'inverse, la dépression est provoqué par notre propre conscience et elle n'est matérialisé qu'à travers la douleur. La cause devient la conséquence ici. Avec cela, il est difficile de visualiser l'impact de la dépression. Et on voit aussi comment la dépression est bien plus néfaste qu'une blessure, car si la douleur dépend de la blessure externe, la dépression va dépendre d'elle même. Elle n'aura donc aucun réferenciel et, à cause de cela, elle ne s'adapte pas à la sensibilté de l'individu. C'est pour cela que les personnes qui se présument en dépression se mettent en danger, car matérialiser la dépression va ensuite la rendre autonome dans son impact. Il faut ainsi démocratiser le rejet de la vision dépressive. Au final, la dépression ne pourra pas avoir de norme car elle est inquantifiable de par son origine imaginaire et l'écart immense qu'elle a avec d'autres types de douleur. Pour répondre au questionnement, la dépression existe car on a décidé de la faire vivre. Pour ne plus avoir affaire à elle, il faut montrer que la dépression n'est pas la solution à des sentiments négatifs, tout comme on a pensé autrefois que la saignée soignait les maux. Par ailleurs, est il possible que la fusion des deux idées est poussé par exemple à la pratique de l'automutilation comme un sorte de canalisateur émotionnel à l'état physique ?

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