La liberté d'opinion connait-elle des limites ?

La liberté d’opinion connait-t-elle des limites ?

Introduction :

Accroche : téléphone

Lorsque je suis sur mon téléphone, et plus particulièrement sur les réseaux sociaux, je ne cesse inconsciemment d’être influencé par ce que je lis et par ce que je vois.
Je me fais alors une idée d’un sujet que je ne connais qu’uniquement sous un certain angle, et je crois donc avoir ma propre opinion sur ce sujet : avoir une liberté d’opinion.

Je peux alors m’interroger sur la réelle signification de celle-ci

Si l’on prend mot à mot ce terme : nous pouvons définir la liberté comme l'état d'une personne ou d'un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère.

Et l’opinion comme un ensemble de jugements.

Mais si on le prend en tant qu’expression :

Nous pouvons déjà remarquer que celle-ci voit le jour pendant la révolution et dans la déclaration des droits de l’homme ou il est déclaré "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi."

Nous pouvons alors remarquer que cette définition mise en place dans la DDHC montre l’importance et la nécessité de la liberté d’opinion. `

Y a-t-il une limite à la liberté d’opinion ?

Nous verrons alors, dans une première partie, qu’il n’y a d’apparence aucune limite à la liberté d’opinion puisque celle-ci appartient à chacun et que l’homme est maître de ses pensées mais nous constaterons, dans une deuxième parties, que celle-ci peut malgré tout être contrariés et limité par l’information, le contexte sociale mais aussi l’homme lui-même et enfin dans une troisième partie nous observerons que la limite fondamentale de la liberté d’opinion est qu’elle ne peut pas exister qu’à travers elle-même.

1ère partie : Liberté d’opinion n’a pas de limite car elle appartient à chacun 

a. L’homme sujet à aucune interdiction extérieure 

Lorsque l’homme pense : il est seul avec ses pensées et n’a donc aucune interdiction.
En effet, les interdictions morales ou juridiques sont mises en place par l’État ou par le regarde des autres.

Nous pouvons donc penser que celle-ci n’a aucune limite

Ex : Lorsque nous sommes confrontés à une situation ou un débat est houleux

La plupart des hommes ne disent pas leurs opinions pour ne pas se faire réprimander alors qu’ils n’en pensent pas moins.  

La seule limite à leurs opinions est alors le regarde des autres face à cette opinion : c’est pourquoi on préfère parfois garder ses opinions pour soi.

b. L’homme est capable de choisir par lui-même

Nous pouvons aussi affirmer que l’homme est totalement capable de choisir par lui-même et que s’il ne le fait pas cela relèverait plus de la paresse que de véritables limites. Les limites à la liberté d’opinion appartiennent alors à lui-même (ce ne sont donc pas vrmt des limites)

Ex : L’homme peut parfois se laisser porter dans une manifestation ou dans engagement parce que cela fait « bien » plutôt que par des réelles convictions. Celui-ci n’a pas de convictions par ce qu’il préfère se faire porter par les autres que par un véritable le désintérêt chronique.

C’est la thèse qu’affirme Kant dans son livre : Qu’est-ce que les Lumières ?

Celui-ci écrit : « Être mineur, c’est être incapable de se servir de son propre entendement sans la direction d’un autre. L’homme est par sa propre faute dans cet état de minorité quand ce n’est pas le manque d’entendement qui en est la cause mais le manque de décision et de courage à se servir de son entendement sans la direction d’un autre »

Par ces mots Kant nous montre que la propre limité de l’homme est celle que celui-ci s’impose par la paresse

c. L’homme a naturellement une opinion 

L’homme à forcement une opinion sur quelque chose puisqu’il est vivant et avant même d’y avoir réfléchi, il sait s’il est plutôt d’accord ou non avec sujet.

Il n’a donc pas de limite dans son opinion puisqu’il en a une naturellement.

Ex : Bébés ou jeunes enfants qui ont à partir du moment où ils commencent à penser, une opinion (ce sont évidemment des sujets d’ordre plus primaires et superficiels).

Ils ne veulent pas mettre tel ou tel chose ou refuse de manger ce qui ne leurs convient pas (ont déjà un avis)

C’est la thèse que défend Sartre dans L’Existentialisme est un humanisme

En effet Sartre affirme que « ce qui définit l’homme est d’abord le fait d’exister. Il n’y a donc pas d’autres nature humaine que le fait d’exister et de choisir librement sa vie. »

Sartre nous montre par cette thèse que l’opinion s’impose à l’homme et non l’inverse et que dans ce cas : il n’y a pas de limite à celle-ci.

2ème partie : Malgré tout des limites inconsciente (ou non) à la liberté d’opinion 

a. limites d’accès à l’information

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