Le principe d’égalité est-il le meilleur principe pour défendre les intérêts des animaux et/ou de l’environnement ?
Dissertation : Le principe d’égalité est-il le meilleur principe pour défendre les intérêts des animaux et/ou de l’environnement ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nini1964 • 21 Octobre 2023 • Dissertation • 1 133 Mots (5 Pages) • 200 Vues
Le principe d’égalité est-il le meilleur principe pour défendre les intérêts des animaux et/ou de l’environnement?
L'égalité est une idée morale, pas un fait prouvable. L'implication du principe d'égalité est que notre souci des autres et notre volonté de prendre en compte leurs intérêts ne devraient pas dépendre de leurs qualités. Et cette considération nous oblige à nous soucier du changement positif dans notre entourage. Ainsi, les animaux doivent-ils considérés égales aux humains par le seul principe de l’égalité ? Selon moi, le principe d'égalité est le meilleur principe pour défendre les intérêts des animaux. Pour arriver à défendre mon opinion, je vais me baser sur les considérations de principe d'égalité et l'expérience de la douleur qui sont des arguments donnés par le philosophe Peter Singer. Puis je vais présenter une objection qui est souvent entendue comme quoi les animaux et les humains n'ont pas les mêmes capacités et donc ils sont inégaux. Ensuite, je vais réfuter l'objection donner et finalement je vais conclure ce texte
De nombreux philosophes et écrivains ont proposé le principe de l'égalité de traitement des intérêts sous la forme d'un principe moral de base, mais peu ont reconnu que ce principe s'applique aux membres d'une espèce différente, autre que celle des humains. Le critère de la souffrance peut en effet déterminer une égalité fortement niée par de nombreux : « Si un être souffre, refuse de prendre cette souffrance en considération n'est pas justifié moralement. Peu importe la nature de cet être, le principe d'égalité' exige qu'on prenne en considération sa souffrance comme celle de n'importe quel autre être pour autant qu'une telle comparaison soit admise. » (p.65) Dans ce passage, Peter Singer indique que la capacité de souffrir est une caractéristique de la vie qui donne aux droits d'être considérés comme égaux. La capacité de souffrir, ou d'éprouver du bonheur ou du chagrin n'est pas une caractéristique tout à fait exacte du langage ou des mathématiques. Singer ne dit pas que ceux qui détiennent cette compréhension des êtres doivent être considérés comme trompés. Par conséquent, nous devons considérer les intérêts de tous les êtres capables de souffrir ou de plaisir. La capacité de souffrir et de se faire plaisir est une condition préalable pour avoir des intérêts en général, une condition qui doit être considérée avant. Il serait absurde de dire que ce n'est pas dans l'intérêt d'un crayon qu'un écolier le jet sur la route. Le crayon n'a aucun intérêt car il ne peut pas souffrir. Rien de ce que nous pouvons faire avec lui ne peut perturber son bien-être. La souris, quant à elle, a tout intérêt à ne pas être jetée sur la route car elle en souffre. Ainsi, J. Baird Callicot explique très bien la valeur intrinsèque qui est le fait de simplement exister sans aucune utilité, car en tant qu’être vivants (humains ou animaux) nous avons le droit fondamental à la vie. « Bien des gens souhaitent avoir une valeur instrumentale - souhaitent être utiles à leur famille, à leurs amis et à la société. Mais lors même que nous ne serions bons à rien, nous continuons de croire, en dépit de cela, que nous avons encore quelque droit à l’existence, à la liberté, à la recherche du bonheur. » (p.110) Si un être souffre, alors il ne peut y avoir aucune justification morale pour refuser de compter avec cette souffrance, car il possède tous les droits à exister. Quelle que soit
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