En quoi la pertinence de nos convictions est-elle fondée ?
Discours : En quoi la pertinence de nos convictions est-elle fondée ?. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar Armand Lewin • 12 Janvier 2025 • Discours • 1 413 Mots (6 Pages) • 29 Vues
En quoi la
pertinence de nos convictions est-elle fondée ?
Communication n°1
I
Introduction : A la question : Pourquoi vouloir être Franc-Maçon, la réponse qui s’offre à nous, semble être toujours la plus naturelle, la plus simple, la plus juste, le tout dans un
discours entièrement organisé et prétendument logique. Nos mots semblent s’adapter aux
II
besoins de la pensée avec une facilité étonnante, s’alignant selon notre volonté.
Les raisons de vouloir être Franc-Maçon sont donc propres à chacun de nous. Cette planche
ne propose pas d’en faire une énumération d’une
manière exhaustive. Il ne s’agit pas, non plus, de remettre en question leur légitimité, aussi bien, leur sincérité.
Il m’a tout simplement semblé intéressant de comprendre le sens de nos convictions, nous obligeant, ainsi, à nous interroger sur
nous- mêmes. Cette démarche intellectuelle permettra à chacun de nous, Mes Frères, d’appréhender, de mesurer et de comprendre la valeur intrinsèque de notre engagement.
" Connais-toi toi-même et tu connaîtras le monde et les dieux "
Inscription sur le fronton d’un temple à Delphes.
III
Nous utilisons les mots pour exprimer notre pensée. Le mot est donc, la prolongation,
la traduction conceptuelle ou encore la transposition de celle-ci. Son usage établit la relation entre parole et pensée, entre raison et intelligence. Il nous permet d’exprimer les nuances et les subtilités d’une idée. Elle-même, étant le fruit d’un raisonnement pouvant être
IV
aussi bien ordonné et concret que chaotique et abstrait. Elle est une conception de notre esprit, voire même de notre volonté.
Dans ce cas, il ne serait pas pour autant
absurde d’imaginer, de supposer que le choix de nos mots peut se trouver en décalage voire en rupture avec le processus de notre pensée.
Comment, alors, évaluer ce que cache ou révèle la pertinence de nos convictions.
Vouloir être Franc-Maçon, ce n’est pas, uniquement, faire une démarche introspective. C’est aussi manifester son attachement à des valeurs humanistes fortes. C’est consacrer son existence à la découverte de sa vérité.
Par conséquent, il est intéressant d’avoir une réflexion sur le sens de notre engagement.
A savoir, être sûr que nos actes et notre
pensée sont parfaitement en cohérence avec ce que nous sommes, avec ce que nous aspirons à être. C’est d’abord porter un regard sur nous même au prix d’un effort d’analyse, d’autocritique, de remise en question, impliquant avant tout de relativiser, par exemple, notre
V
propre importance. Modestes et imparfaits que nous sommes. C’est prendre fondamentalement, conscience de nos limites.
Par cet acte, ce travail personnel va nous permettre de souligner et de mettre en évidence, de manière certes exagérée, les défauts, les traits saillants, les imperfections de notre personne que l’on ne remarque pas toujours.
Cet exercice ne prétend pas représenter la vérité, mais tout au plus une perception bien imparfaite de nous même et par la même occasion, de mieux comprendre nos réelles motivations.
C’est un peu comme se regarder dans un miroir déformant. Celui-ci, par définition, donne une image particulière de la réalité.
Nous portons en nous des contradictions, parfois, des ambiguïtés. Alors, qu’en est-il, à la fois de notre capacité à entrevoir avec certitude ce que nous voulons réellement, de notre capacité à accepter ce que nous ne pouvons pas être ?
Passons-nous à côté de l’essentiel de nos aspirations ?
VI
Pourquoi
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