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Pourquoi Hegel soutient-il qu’en favorisant l’éveil de la sensibilité, l’art donne accès à une vérité relative à l’homme?

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Par   •  13 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  817 Mots (4 Pages)  •  511 Vues

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Pourquoi Hegel soutient-il qu’en favorisant l’éveil de la sensibilité, l’art donne accès à une vérité relative à l’homme?

        Dans ce texte de G.W.F Hegel, extrait de Introduction à l’esthétique (1818-1829), l’auteur estime que l’art est utile dans l’accès à une vérité relative de l’homme car il éveille une certaine sensibilité. Dévoiler une vérité même relative, ou partielle, implique l’idée d’un fonction spirituelle de l’art. Et même si c’était le cas, l’art est-il donc nécessairement considérer une forme d’éveil de la conscience à la sensibilité ? Pourquoi Hegel soutient-il qu’en favorisant l’éveil de la sensibilité, l’art donne accès à une vérité relative à l’homme? Le texte révèle d’abord l’art permettant d’éveiller les sentiments, les rendant accessible, les reliant directement à la sincérité de ces derniers et dans un second temps il permet de les révéler, l’art étant un moyen direct de les représenter, ainsi que la vérité.

        Dans un premier temps (lignes 1 à 12), Hegel analyse l’art comme un moyen ayant pour but général, reprenant ses mots, de « rendre accessible à l’intuition », (l. 1). Pour l’auteur l’esprit abrite la vérité de l’homme, ce que l’art a pour tâche de représenter ce que l’esprit humain, cache, rendant alors ses sentiments « publiques », mais surtout révélant leur sincérité, nous ramenant à la thèse d’Hegel, convaincu que l’art peut permettre de révéler la vérité relative de l’homme. Il développe en expliquant que même si l’art nous laisse indifférent, la conscience permettra l’éveil de sentiments « endormis » (l.6). L’art est donc révélateur de la sensibilité, même pour celui qui ne participe pas à la création artistique même, utilisant la devise du poète latin Terence « Nihil humani a me alienum puto », (l.11) « je suis homme, rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».  Il fait de l’art quelque chose qui nous permet d’expérimenter et comprendre ses sentiments, comme une source de connaissances sur l’humain, en utilisant des pensées, des vérités, des sentiments qui peuvent appartenir à d’autres êtres humains. En affirmant que si l’art est produit d’un homme il peut être compris et ressentit par tous. Pour Hegel, le représentation artistique est capable d’éveiller en nous des sentiments et des passions rendant sensibles à une grande variété d’expériences d’idées et de sentiments humains. Il va encore plus loin dans sa thèse en disant que l’art est l’équivalent d’une expérience de vie réelle.

        Dans un seconde temps, l’art permet de transmettre ses sentiments, en les représentant, en effet lors du déroulement de sa thèse Hegel définit l’art comme universel. Si l’art est produit par l’homme, tout les homme ne peuvent que s’y reconnaître, et si ce n’est pas le cas, l’art doit nécessairement leurs faire ressentir « des sentiments réels » (l.15) Dans son œuvre Hegel relie donc directement l’art au développement de l’esprit et de la conscience. Il expose la thèse selon laquelle l’art est le reflet de l’esprit humain, et que toute production artistique traduit forcement accès à la vérité relative de l’homme. L’art peut être une « source (…) des situations et des sentiments réels ou (…) d’une représentation » (l14 à16), ce que Hegel veut dire c’est que si la représentation faite par l’art n’est pas la situation exacte dans laquelle on a ressentit des sentiments. Il est un moyen de produire une représentation exacte de ce qu’aurait pu être la réalité. L’art est donc également un moyen d’exprimer ses émotions, sa sensibilité face à une situation. L’art est aussi un moyen d’éveiller la sensibilité, alors même si un homme pourrait être dans une incompréhension totale, il n’est pas possible qu’il ne ressente rien, et pour Hegel ce qui importe c’est « que le contenu que nous avant devant nous éveille en des sentiments, des penchants, des passions » (l.18 à 20). Et c’est donc pour cela que tout homme peut être « saisis, secoués, remués » (l. 25) par la perception d’une œuvre artistique, même si la représentation n’est pas comprise elle est forcement ressentit et éveille donc la sensibilité de l’homme à l’état pur, le menant vers la révélation de ses émotions spontanées, et donc la vérité relative de l’homme.

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